Les Nationalistes affichent dans les rues de la capitale leur refus d’une destruction de l’Ukraine et de l’Europe pour le plus grand profit des Etats-Unis, ou plutôt de la petite clique apatride qui dirige cet Etat présidé formellement par un homme sénile.

Cette destruction prend une double forme :

  • Destructions des vies humaines et des infrastructures de l’Ukraine par la poursuite d’une guerre à l’aide du soutien tactique et matériel de l’OTAN. Seuls les naïfs peuvent croire que l’OTAN se soucie du bien être des habitants du Dombass ou de l’Ukraine. Le but de cette guerre est de renverser la Russie poutinienne, qui est un frein aux velléités hégémoniques des mondialistes, et pour cela l’OTAN utilisera jusqu’à la dernière goutte du sang ukrainien.
  • Destruction de l’économie de l’Europe de l’Ouest par l’application de sanctions qui pénalisent bien plus les économies européennes que l’économie russe, qui a développé depuis 2014 une économie semi-autarcique grâce à ses importantes réserves en matière première et au soutien de la Chine. L’euro a perdu en un an 15 % de sa valeur face au dollar. Le sabotage des pipelines Nordstream vient encore plus compromettre l’approvisionnement énergétique de l’Europe, au bénéfice du gaz américain vendu à prix d’or.

Macron a prépositionné des soldats français en Roumanie et en Lituanie. 50 agents de la DGSE sont déjà présents sur le sol ukrainien.  L’engagement français est de plus en plus prononcé. Il est urgent de s’y opposer. Pourtant, le veau démocratique, qui a admis sans peine qu’on l’enferme deux ans pour le protéger d’un rhume, envisage avec sérénité l’idée de recevoir une bombe nucléaire sur le coin de la figure. Car en effet, comment imaginer que les provocations verbales, les fournitures d’armes, l’envoi de conseillers militaires resteront sans réplique de la part des Russes ? Peut-on écarter le risque d’une guerre nucléaire entre puissances pourvues de cette arme ?

Le patriotisme consiste à refuser cette guerre, quand bien même le gouvernement agiterait frénétiquement le drapeau tricolore. Ceux qui appellent, confortablement installés dans leur canapé, à la poursuite des livraisons d’armes et à la guerre totale, ne sont pas des amis de l’Ukraine, ni de la France ni de l’Europe.

Nous n’encensons pas Poutine, qui n’est pas le sauveur providentiel de la France et de la race blanche. Il s’efforce déjà de défendre son pays ce qui n’est pas si mal, mais il n’enverra pas ses parachutistes à Berlin et à Paris. De plus, nous ne pouvons cautionner la reprise par le Kremlin de la funeste rhétorique antifasciste issue du procès de Nuremberg, qui paralyse depuis 80 ans toutes les entreprises authentiquement nationalistes.  Notre position est que la guerre en Ukraine est un conflit territorial entre Slaves et que la France n’a pas de parti à prendre, mais peut seulement jouer le rôle d’arbitre. Il ne s’agit en aucun cas d’une « guerre de civilisation » ou d’une lutte fantasmée de nationaux-socialistes aryens contre des hordes mongoles.  Si Kadyrov combat côté russe, les Tchétchènes anti-Kadyrov ont rejoint les rangs ukrainiens, et, de même, des combattants islamistes issus de la poche d’Idlib en Syrie viennent de s’engager sous la bannière de Kiev. Il y a en Ukraine d’excellents soldats et de grands patriotes, mais ceux-ci sont menés dans une impasse par des dirigeants mafieux et fortement marqués communautairement. L’énergie des Nationalistes ukrainiens doit être orientée vers l’élimination des ennemis de l’intérieur !

En résumé, voici les solutions des Nationalistes au conflit en Ukraine :

  • Fin des sanctions
  • Fin des livraisons d’armes
  • Conférence pour la paix
  • Sortie de l’OTAN

Pas de guerres fratricides !

OTAN hors d’Europe !

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