Dommages causés par la bombe au domicile de Codsall de la famille Farran

La France, qui a toujours refusé d’extrader le terroriste sioniste Misrahi vers l’Angleterre, exige que Reynouard lui soit livré.

Né à Paris le 3 janvier 1926 de parents juifs turcs, Robert Misrahi devient après la guerre un activiste sioniste du groupe Lehi (également appelé « groupe Stern »), une scission de l’Irgoun. Le 7 mars 1947 il dépose une bombe qui ravage le Colonial Club, un cercle militaire à Londres, faisant des blessés parmi les soldats.

En outre, il est au courant d’information sur l’assassinat toujours non élucidé à ce jour d’un jeune étudiant britannique tué par un colis piégé, également expédié par un membre de sa cellule terroriste.

Bien qu’il ait fait quelques mois de prison à la Santé en 1947 pour activités sionistes, il ne sera jamais extradé par la France, y coulant des jours paisibles en tant que philosophe de l’émancipation et du bonheur, figure éminente des cercles intellectuels parisiens. Jamais il n’a eu le moindre mot de regret pour ses crimes, toujours il est resté un militant sioniste inconditionnel, soutenant toutes les nouvelles colonies et les annexions.

Mais entre-temps, les sionistes de Paris et de Londres sont devenus juges procureurs et ont obtenu l’arrestation de Vincent Reynouard  – qui n’est coupable de rien aux yeux du droit britannique –  mais qui est quand même parti pour croupir au moins trois mois dans la cellule d’une prison d’Édimbourg dans l’attente d’une décision de justice. S’il est renvoyé en France, la branche française du sanhédrin exigera qu’il purge les trois années de prison déjà prononcées contre lui.

Mais une question ne manquera pas de surgir dans l’esprit du lecteur : qui du révisionniste ou du poseur de bombe est le vrai criminel ?

Robert Misrahi, auteur d’un attentat à la bombe à Londres, parti se mettre à l’abri à Paris où il poursuit sans encombres une carrière universitaire tout en conservant ses activités sionistes

Par une soirée glaciale de mars 1947, un tout jeune étudiant en philosophie de nationalité française, Robert Misrahi, s’éclipsait subrepticement d’un cercle militaire situé à proximité immédiate de Trafalgar Square, en plein cœur de Londres. Quelques minutes plus tard, le Colonial Club était secoué par une formidable explosion qui fera de nombreux blessés, mais par miracle, aucun mort : c’était le manteau aux épaules rembourrées de gélinite que Misrahi avait opportunément oublié en sortant.

Ce coup de Trafalgar n’était pas isolé. Misrahi faisait partie d’un réseau terroriste à l’origine d’une campagne particulièrement virulente et meurtrière contre des objectifs anglais et arabes dans les années quarante. Au compte de ses plus hauts-fait, on trouve l’assassinat  en 1944, au Caire, de Lord Moyne, ministre des colonies et gouverneur d’Égypte, l’attentat à la bombe contre l’hôtel King David en 1946, 91 morts [FG: à peu près le bilan de la Nuit de cristal], et le colis piégé dont a été victime en 1948, dans sa maison familiale des Midlands, le jeune Rex Farran.

Même si l’histoire de cette période commence à être mieux connue, il reste des zones d’ombre: personne n’a jamais été condamné pour les attentats sur le sol britannique, et l’étendue des réseaux derrière ces attentats n’est toujours pas clairement établie. Est-ce que David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël et père fondateur de la nation a été le grand chef d’orchestre derrière ces attentats, et ce, même s’il a pris soin de prendre ses distances avec le groupe Stern et leurs cousins de l’Irgoun de Menachem Begin ? Quels étaient les circuits financiers permettant l’achat des armes et les voyages internationaux des poseurs de bombes? Et, sans doute le plus important, est-ce que les terroristes bénéficiaient de complicités dans la sphère politique britannique, laquelle (et ce ne serait pas la première fois) aurait trahi ses propres soldats en faisant allégeance avec les ennemis de l’Angleterre.

Funérailles de Rex Farran – victime en 1948 du groupe Stern de Robert Misrahi

Il serait pourtant facile à présent de faire droit à la vérité et à la justice: dès 2016, des gens comme l’historien Peter Rushton (l’auteur du présent article), et Martin Webster (alors président du Forgotten British Heroes Campaign) ont écrit à la direction de l’antiterrorisme britannique en portant à leur attention  toute une série de faits.

Les documents récemment déclassifiés du MI5, du Special Branch et du Home Office, montrent que les autorités britanniques avaient constitué un dossier contenant toutes les preuves contre Misrahi, on avait notamment découvert qu’il s’était procuré les explosifs en France et qu’il les avait amené à Londres dans une valise à double fond.

On savait aussi qu’il disposait d’informateurs de confiance au sein de la police et des services secrets français et que les terroristes sionistes bénéficiaient de la protection d’amis politiques influents capables de faire obstruction aux poursuites judiciaires.

Fin mai 1947, une descente de police permettait de prendre Misrahi et ses complices la main dans le sac, en possession de tout un arsenal de mitraillettes, de munitions et de détonateurs. Mais ça ne les a pas empêché de ressortir libres suite à leur procès en février 1948 : il est vrai qu’à l’époque, le gouvernement français procurait lui-même en sous-main des armes aux réseaux terroristes sionistes en Palestine.

Il ne tient qu’aux autorités judiciaires de France et de Grande-Bretagne de se saisir de ces  révélations pour rouvrir une procédure, démontrer qu’il n’y a pas de refuge sur leur sol pour les terroristes et faire amende honorable pour les compromissions politiques passées.

Rex Farran, 26 ans, déchiqueté par un colis piégé expédié par le Groupe Stern de Robert Misrahi : personne n’a jamais été condamné dans cette affaire

D’autant que les méfaits du réseau en Angleterre ne se limitent pas à l’attentat de Trafalgar. Quelques jours plus tard, un acolyte de Misrahi déposait une nouvelle bombe, au ministère des colonies cette fois: le système de mise à feu n’a pas fonctionné, mais il y aurait pu y avoir de nombreuses victimes civiles.

Rex Farran, le frère du héros de guerre Roy Farran, n’a pas eu cette chance: éviscéré par un colis piégé envoyé au domicile familial dans le Staffordshire, en 1948, par la cellule de Misrahi basée à Paris.

Le chef de la cellule, Yaacov Eliav, avait projeté ce qui aurait pu être la pire atrocité terroriste de tous les temps, c’était peu après l’arrestation de Misrahi. Par des contacts à l’Institut Pasteur, il avait réussi à se procurer des souches actives du choléra. Un ingénieur des eaux était dépêché à Londres pour voir la meilleure façon d’instiller le bacille dans le réseau d’eau de la ville. Ce n’est que du fait du succès obtenu par les sionistes à l’ONU en 1947 que le projet a été abandonné.

Robert Misrahi qui semble narguer la justice britannique

Misrahi continue de narguer tranquillement les familles des victimes tuées ou blessées, en particulier celle de Rex Farran, il a 94 ans, mais ses amis sionistes se sont-ils gêné pour faire emprisonner en Allemagne une enseignante de 96 ans, Ursula Haverbeck?

Tandis qu’un révisionniste parfaitement pacifique et qui n’a commis aucun délit au regard du droit anglais, Vincent Reynouard, 53 ans, se retrouve dans la cellule d’une prison à Édimbourg. Il est temps de demander à notre nouveau Premier ministre d’agir, le vrai criminel, c’est le poseur de bombe, pas l’historien.

La vérité et la justice exigent que Reynouard soit relâché et que Misrahi soit extradé pour répondre enfin de ses crimes terroristes.

Peter Rushton

Adaptation : Francis Goumain

Source : French Jewish terrorist escapes extradition to UK – Real History (jailingopinions.com)

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