Vincent Reynouard attend une nouvelle audience relative à son extradition

Vincent Reynouard a été arrêté le 10 novembre en Ecosse où il vivait sous une fausse identité après sa précédente tentative d’arrestation manquée à Londres.

Sa traque était pilotée par « l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine »(OCLCH) français depuis plusieurs années

La France réclame son extradition afin de lui faire purger plusieurs mois de prison après diverses condamnations portant sur ses travaux de recherche et de publication. Sa dernière condamnation (six mois de prison ferme) remonte à janvier 2021, pour une vidéo publiée en 2019 pour « contestation de crime contre l’humanité ». Mais c’est sur le fondement d’une condamnation en France pour « incitation à la haine » que les pouvoirs publics français ont obtenu du Royaume-Uni la traque de Vincent, la loi anglaise n’incriminant pas – ou pas de la même façon – la révision de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale.

Vincent Reynouard sera interrogé par la justice écossaise le 8 décembre prochain et l’audience relative à l’extradition aura lieu en février 2023.

Le général Jean-Philippe Reiland de l’OCLCH a déclaré :

« Malgré les difficultés juridiques qui peuvent exister, le bureau ne lâchera pas les idéologues qui propagent la haine, où qu’ils soient. »

L’organisme qui s’occupe de la censure au Royaume-Uni « Campagne contre l’antisémitisme » (le pendant de la LICRA chez nous) a décrit Reynouard comme :

« un méprisable négationniste de l’Holocauste qui a été condamné à plusieurs reprises par les tribunaux français… c’est pourquoi nous avons travaillé avec des organisations juives françaises pour obtenir son extradition afin qu’il fasse face aux conséquences de son abominable incitation.

Ursula Haverbeck bientôt à nouveau embastillée en Allemagne

Ursula Haverbeck a fêté ses 94 ans le 10 novembre.

Elle doit se constituer à nouveau prisonnière en Allemagne, être incarcérée à la fin de l’année pour purger une nouvelle peine de prison de 12 mois supplémentaires. Car, rappelons qu’Ursula Haverbeck a déjà passé 2,5 ans en prison pour avoir remis en question la version hollywoodienne de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. En août dernier, les avocats de la défense d’Ursula ont tenté un recours devant la Cour d’appel de Berlin pour tenter d’abréger ou même annuler sa peine, l’appel a été rejetée.

Tout au long de sa vie, cette femme s’est engagée dans des études et des recherches pour tenter de montrer que l’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale a été manipulée au profit des uns ou des autres qui déforment la réalité vécue ou les actes de ces peuples qui ont été vaincus.

Ursula Haverbeck refuse de s’en repentir, elle continue donc d’être persécutée par les maîtres actuels de l’Allemagne.

Alexandre Bender toujours incarcéré en Suisse

Il exécute à Genève une peine depuis le 12 juillet dernier consécutive à une condamnation à six mois de prison ferme

Alors qu’il prévoyait de sortir en liberté conditionnelle après avoir purgé les deux tiers de sa peine vers la mi-novembre, on lui signifia que cette faveur lui était refusé et qu’il devra donc purger sa peine jusqu’à son terme.

Outre des informations publiées sur Internet qui avaient déplu à la CICAD (« Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation »), Alexandre Bender avait alerté l’opinion publique à propos d’un projet de mémorial de la Shoah à Genève qui suscitait la controverse.

Son alerte avait déplu également aux promoteurs du projet qui voyaient dans ce geste une « incitation à la haine raciale », le prétexte facile pour bâillonner toute critique.

3 mois de prison ferme requis contre Yvan Benedetti

Le 23 novembre 2022, le directeur de Jeune Nation Yvan Benedetti était poursuivi devant la 17e Chambre du tribunal correctionnel de Paris, sur opposition à un jugement l’avant condamné à une peine de 100 jours-amende à 100 € chacun pour un article paru sur Jeune Nation le 21 mai 2020, qui portait sur les origines du chiffre de 6 000 000 de victimes juives durant la seconde guerre mondiale, habituellement retenu.

(…)

Droit face aux trois magistrates composant le tribunal, il expliqua aussi calmement que fermement que s’interroger sur les origines antérieures à la fin de la dernière guerre du chiffre de 6 000 000 était légitime et ne constituait pas une négation de crime contre l’humanité.

Il refusa de répondre aux questions de l’inquisitrice en jupons qui représentait la LICRA, qualifiant cette association de parasite.

Il indiqua également s’étonner de l’interdiction légale de la remise en cause des crimes imputés aux Allemands et à leurs alliés pendant la seconde guerre mondiale, contre la population juive, précisant que, si les révisionnistes avaient pu avoir raison, cela aurait avant tout été une bonne nouvelle, puisque cela aurait signifié que l’humanité avait été incapable de commettre une pareille monstruosité…

Mais la partie civile, outrée par ce courage et cette honnêteté et éructant sa haine envers ces « nazis chrétiens » qui semblaient obséder son propos, tout comme le Ministère public, furent peu sensibles à la bonne nouvelle.

Trois mois de prison ferme furent requis, la magistrate ne faisant pas la différence entre l’analyse politique et la délinquance.

Après cette démonstration de parfait stalinisme judiciaire, la défense prit la parole pour expliquer ce qu’était une infraction, pour rappeler que la liberté d’expression devait primer sur les interdictions, pour répéter qu’une loi qui prétend régir l’histoire est par nature perverse et doit donc être interprétée de façon d’autant plus restrictive, et enfin pour démontrer que nulle part dans l’article poursuivi, le crime imputé aux allemands sur les juifs n’était contesté ou minoré.

Puis notre ami Yvan Benedetti reprit la parole en dernier pour indiquer que les juges restent un rempart contre la barbarie et doivent se remémorer ce pour quoi ils sont là, pour rejeter les prétentions délirantes d’associations totalitaires qui prétendent faire la police de la pensée et des arrière-pensées.

Le jugement sera rendu le 23 janvier 2023 mais, d’ici là, notre directeur doit encore comparaître 3 fois pour 3 autres procès : deux pour des articles publiés ici sur Jeune Nation et un autre pour l’affaire de la caméra du « Petit Quotidien ».

Signalons aussi le cas de René-Louis Berclaz, éditeur du Courrier du Continent, récemment perquisitionné par la justice suisse qui lui a confisqué tous ses supports informatiques pour un crime de la pensée ou un autre, provoquant l’interruption de la lettre de diffusion « BOCAGE-INFOS ».

Ou encore le cas de Pierre Krebs, en Allemagne, malmené (côte fracturée, enfoncement thoracique et contusions, à l’âge de 78 ans) au cours d’une perquisition de la police qui recherchait chez lui des supports informatiques en relation toujours avec des délits d’opinion.

Et aussi Edoardo Longo, avocat en Italie, 64 ans, des éditions « La Lanterna » qui se qualifie de chercheur révisionniste et vend des ouvrages en lignes. Il est emprisonné depuis le 19 juillet 2022 pour exécuter une peine de quatre ans de prison, accusé par le Ministère public d’avoir commis des délits dans le cadre de sa défense dans des procès d’opinion qui lui sont faits.

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