Lettre de René Lévesque remerciant des francs-maçons!

Article de la page 7 du bulletin de l’Alliance septembre 1983

Gouvernement du Québec, Cabinet du 1er Ministre.
Québec, le 15 Juillet 1983

M. Guy Félix, Montréal. Monsieur,
Le Premier Ministre m’a demandé de vous remercier pour votre lettre du 1er Juin dernier, reçue à notre bureau, avec laquelle vous lui faites tenir un exemplaire de votre bulletin mensuel L’ALLIANCE.


Veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs,
Isabelle Demers Secrétaire.

Publicité du bulletin de l’Alliance septembre 1983 faisant la promotion du gouvernement mondial



Rappelons que le premier ministre Lévesque avait reçu une médaille maçonnique à la loge Montcalm de Montréal le 7 mai 1985 et qu’il avait rencontré le Grand Maître du Grand Orient de France le 9 mai 1985.

Source : http://complotquebec.blogspot.com/2007/07/la-mdaille-maonnique-de-ren-lvesque.html


Source : https://complotquebec.blogspot.com/2008/11/

Notez le logo de la défunte loge « Montcalm » ainsi que l’expression O:. de Montréal qui signifie « orient de Montréal ». Ceci est un communiqué de la loge Montcalm

La source de ce document est le livre « J-Z. Léon Patenaude et l’histoire », écrit par Dominique Godbout. Ce livre a été publié à seulement 25 exemplaires en édition privée mais une copie est conservée à la grande bibliothèque du Québec (366.1092 P2955g 1993) … Patenaude a été initié à la loge « L’étoile polaire » en France en 1963 et il était lui-même membre de la loge Montcalm. Cette remise de médaille a elle eu lieux dans la loge?


Rappelons que la nouvelle de la rencontre entre René Lévesque et le grand maitre du grand orient de France avait été publiée par le Journal La Presse le 9 mai 1985. Par contre la remise de la médaille était demeurée « discrète ». Pourquoi un PM en fonction irait il dans une loge maçonnique recevoir une médaille à moins d’être lui-même maçon?


Fait cocasse: Pierre Des Marais II était un farouche opposant du parti québécois de René Lévesque à un point tel que Camille Laurin l’avait traité de « roi nègre au service des Anglais ».

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Communiqué de
J.-Z.-Leon Patenaude
concernant une remise de médaille:
LIBERTE EGALITE FRATERNITE

Loge Montcalm Orient DE MONTREAL.
Le 7 mai 1985
COMMUNIQUÉ


Lors des visites officielles du Grand Maître, Roger Leray, président du Grand Orient de France, accompagne du Secretaire aux affaires exterieures, Jean Le Ray, la médaille du Bicentenaire du Grand Orient de France(1773-1973), sera remise aux personnalités suivantes:

le premier ministre du Québec, M. René Lévesque, le président de la Communauté Urbaine de Montréal, M. Pierre Des Marais II, le ministre des Communautés culturelles et de l’immigration, M. Gérald Godin, le président de Jeunesse Canada-Monde et de Katimavik, le sénateur Jacques Hébert, le Maire de Montréal, Me Jean Drapeau a déjà reçu cette médaille lors de la visite officielle du Grand Maître Jean-Pierre Prouteau à l’hôtel de Ville de Montréal en février 1975.

La médaille a été frappée par la Monnaie de Paris pour le G.O.D.F. avec l’inscription « Liberté – Égalité – Fraternité »

renseignements:
J.-Z.- Léon Patenaude 819-7xxx
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La presse, 9 mai 1985
le Grand Maître du Grand Orient de France rencontre le premier ministre Lévesque

(AFP)-M. Roger Leray, Grand Maître du Grand Orient de France, première obédience maçonnique française, rencontrera aujourd’hui à Québec le premier ministre québécois, M. René Lévesque, et le ministre des Communautés Culturelles, M. Gérald Godin, a-t-on appris hier dans son entourage.


La visite au Québec de M.Leray, qui a déja été reçu mardi par le maire de Montréal, M. Jean Drapeau, s’inscrit dans le cadre des célébrations du dixième anniversaire de la loge maçonnique Montcalm au Québec.


Cette loge regroupe une cinquantaine de personnalités qui conservent l’anonymat. Dans une interview diffusée mardi soir par Radio-Canada, M. Leray a souligné que les franc-maçons avaient connu dans la province francophone du Canada « des premiers jours difficiles dans un contexte a priori hostile de préjugés défavorables ».


Intérrogé, par ailleurs, sur la présence de ministres franc-maçons au sein du gouvernement français de M. Laurent Fabius -sept, selon le journaliste de Radio-Canada qui l’intérrogeait- M. Leray a souligné que ces ministres « obéissaient d’abord à leur conscience ».

Un grand moment dans la vie de René Lévesque et du PQ:la victoire de 1976.
Beaucoup d’espoirs restés sans lendemains! L’histoire ne dira jamais s’il du remercier des francs maçons bien placés pour cette victoire politique.

LETTRE DE RENÉ LÉVESQUE REMERCIANT DES FRANCS MAÇONS

Gouvernement du Québec, Cabinet du 1er Ministre.
Québec, le 15 Juillet 1983 M. Guy Félix, Montréal. Monsieur,
Le Premier Ministre m’a demandé de vous remercier pour votre lettre du 1er Juin dernier, reçue à notre bureau, avec laquelle vous lui faites tenir un exemplaire de votre bulletin mensuel L’ALLIANCE.


Veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs,
Isabelle Demers Secrétaire.


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Rappelons que le premier ministre Lévesque avait reçu une médaille maçonnique à la loge Montcalm de Montréal le 7 mai 1985 et qu’il avait rencontré le Grand Maître du Grand Orient de France le 9 mai 1985. 

Lévesque était aussi un mondialiste convaincu et un grand admirateur d’Israël:

«Le seul avenir possible du monde, c’est d’être un seul pays» (L’Action Catholique, 12 février 1962).

«Il n’y a pas de pays dans le monde qui puisse se dire résolument indépendant. Nous sommes tous interdépendants. Nous sommes tous citoyens du monde. L’humanité est une seule famille. La Terre est un pays qui s’ignore.», (La Presse, 12-2-62, p.9).

«Le ministre des Richesses naturelles du gouvernement Lesage se prononça en faveur d’une «sécurité sociale mondiale», que seul le gouvernement d’une fédération mondiale pourrait administrer: « Il faut sortir du cercle vicieux, et reconnaître que le but de l’économie mondiale n’est pas le profit mais l’élimination de la misère, LA FORMATION D’UNE SEULE FAMILLE MONDIALE.»
M. Roger Léger, reporter de La Presse présent lors de l’allocution, résuma ainsi le FINALE du discours de René Lévesque: »M. Lévesque a cité l’exemple de ce nouveau pays, Israël, qui a créé une société où l’on travaille pour l’homme, une société qui respecte l’homme. Une société où l’on a pris l’homme comme base de développement, comme richesse fondamentale.»

A l’échelle mondiale, je suis fédéraliste », déclare M. Lévesque dans «la Passion du Québec», publiée par les Editions Stock.


M. Lévesque précise qu’il croit qu’une forme minimale de fédéralisme à l’échelle mondiale est nécessaire pour éviter le chaos de la famine et de la guerre, ajoutant qu’il ne voit pas de contradiction entre cette prise de position et son nationalisme québécois.
(« La passion du Québec » —Lévesque croit au fédéralisme dans le monde », « La Presse », 16-11-78, p. D-12)

Qui au Québec pourrait penser en 2016 que René Lévesque fut un mythe « fabriqué » ?

Page couverture de l’Alliance, bulletin mensuel des Franc-Maçon de Montréal Septembre 1983

Lire également : Le nationalisme québécois : 50 ans d’imposture ! / La médaille maçonnique de René Lévesque / René Lévesque, espion de l’OWI (CIA) ?

Ce n’est un mystère pour personne : au Québec le nationalisme est en panne. En voyant depuis près de quinze ans les souverainistes incapables de trouver un projet ou une approche susceptible de les sortir de l’apathie, on doit admettre que le mal est profond. À dire vrai, le cœur ne semble plus y être du tout. Et même si les militants s’agitent encore le temps d’une élection ou d’une commémoration malheureuse, l’option souverainiste ne dépasse pas la barre des 40% d’appui populaire. À l’évidence, le nationalisme québécois ne suscite plus la passion.


Si vous refusez ce constat, si les succès du Bloc ou du PQ vous satisfont, et si surtout vous êtes l’un de ceux qui espérez encore qu’un énième plan vous mènera jusqu’au «Grand Soir», ne prenez pas la peine de me lire. Mais si au contraire, vous déplorez l’indifférence qui gagne la population face à la question nationale, si vous cherchez à comprendre comment on a pu en arriver là, ce texte vous interpellera peut-être, du moins est-ce là son but.


Rappelons d’abord d’où nous sommes partis. Il y eut une longue vie nationale avant le PQ et, n’en déplaisent à certains, il y en aura une après. En 1968, contrairement à ce qu’on lit trop souvent, une nation est reconnue au Québec depuis plus de 200 ans : la nation canadienne-française. En effet, les termes des capitulations de Québec et de Montréal, la création d’une Province of Quebec en 1763 dont on officialise le particularisme religieux (catholique) et juridique (français) dès 1774, la division du Haut et du Bas-Canada en 1791, l’échec de l’Union de 1840 comme moyen d’assimilation, le choix d’une fédération en lieu et place d’un État unitaire en 1867, de même que la singularité législative, linguistique et judiciaire inscrite dans la constitution du Québec (et oui ! elle existe déjà au sein de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique) ne s’expliquent que par l’existence d’une nation suffisamment combative pour obtenir, en vertu du droit, des accommodements de la part de l’Empire britannique. Une reconnaissance certes imparfaite, mais néanmoins bien réelle : le Québec fut constitué en tant que seul et unique État où les Canadiens-Français puissent jouir de prérogatives politiques et juridiques adaptées à leur nationalité et c’est pourquoi la minorité anglaise y demeura si bien protégée.


Cette reconnaissance fut obtenue parce que les Canadiens-Français ne doutaient ni de leur origine, ni de la valeur de leur héritage franco-catholique, ni surtout de leurs droits qu’ils cherchèrent toujours à mieux définir et à mieux faire respecter. Et si on vit longtemps l’allégeance politique des nationalistes canadiens-français se partager entre Ottawa et Québec, c’est que se sachant descendants des premiers Canadiens, ils eurent longtemps du mal à faire le deuil des Grands-Lacs et du Nord-Ouest. Mais avec le temps, après la pendaison de Riel et l’adoption de lois anti-françaises dans les provinces canadians, il devint plus évident pour nombre de Canadiens-Français que la province de Québec constituait leur véritable patrie. Cette idée phare chemina tout au long de la première moitié du XXe siècle en dépit du regain d’orgueil national inspiré par les succès d’un Wilfrid Laurier à Ottawa et malgré la grande séduction exercée par la pensée d’Henri Bourassa en faveur d’un Canada indépendant, binational et bilingue. Même confrontée, après la Seconde Guerre mondiale, à une centralisation fédérale sans précédent, une centralisation menée par le Parti Libéral et soutenue notamment par les membres de la revue Cité-libre, l’idée d’un État national pour les Canadiens-Français résiste grâce à l’autonomisme de l’Union nationale, pour se radicaliser enfin à partir de 1957 avec la fondation de l’Alliance laurentienne, du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) ou du Ralliement national. C’est dans cette foulée que Daniel Johnson père, chef de l’Opposition officielle peut écrire en 1965 :

« Si les provinces anglaises tendent de toutes leurs forces à faire d’Ottawa leur gouvernement national, je ne vois pas pourquoi nous voudrions les en empêcher. Le droit à l’autodétermination existe tout aussi bien pour la nation canadienne-anglaise que pour la nation canadienne-française. […] [I]l n’est pas moins clair que les Canadiens français veulent faire du Québec leur État national. Et encore là, je ne vois pas pourquoi on voudrait les en empêcher. C’est un phénomène logique qui puise son existence aux sources de la culture. »


Tiré de Égalité ou indépendance, 1965


C’est aussi pourquoi en 1967, le président de Gaulle n’hésite pas à cautionner à la face du monde, le droit à l’autodétermination des Canadiens-Français par son fameux «Vive le Québec libre ! …Vive le Canada-Français ! ». Et c’est enfin la raison pour laquelle, toujours en cette année-là, les participants aux États généraux du Canada français purent solennellement proclamer… Suite : https://www.partinationalistechretien.com/?p=2528

Lévesque en uniforme OWI (origine de CIA)

Lire également : Éric Duhaime est-il un agent de la CIA? La question se pose !

Mais rapidement, monsieur le populiste prend du galon et se rend responsable de conseiller différents chefs de partis politiques, dont Stockwell Day, Mario Dumont et étonnamment, Gilles Duceppe, jadis marxiste. Qui aurait cru que monsieur Duceppe puisse avoir besoin de conseils d’un apologiste de Pinochet?

Il travaille ensuite pour l’Institut Économique de Montréal, un tentacule néo-libéral financé, entre autre, par les frères Koch.

Il écrira également ses torchons idéologiques dans des couches pleines dédiées pour ce, les Journaux de Québec de monsieur Péladeau, qui reprendront à leur tour, toutes les thèses libertariennes -sans offrir les antithèses- de ceux qui se clament de la lucidité.

Il ira ensuite se donner de la crédibilité, aux yeux des vautours qu’il sert, en auxiliant, en tant que directeur pour une ONG en Irak, le National Democratic Institute (NDI), faisant elle-même partie de la fameuse National Endowment for Democracy (la NED), créée pour cause et créée surtout, pour coordonner les Coups d’État de la maison blanche, et ses dictatures de par le monde. La NED a fait le tour des pays d’Amérique latine dans le dernier siècle, et elle y a mis en place des écoles de torture bien à elle. D’ailleurs, étonnamment, suite au passage de monsieur Duhaime en Irak, occupée alors par des troupes impérialistes états-uniennes, britanniques et autres, le gouvernement fantoche irakien interdira les travailleurs de l’électricité de s’associer sous des bannières syndicales, ce qui crée une grave violation du droit des travailleurs de se syndiquer, de s’unir, comme le font pourtant les bourgeois autour d’oracles tel que le RLQ au Québec. Mais cela va de pair avec les principes étonnamment contradictoires de monsieur Duhaime, et son apologie par exemple, du régime d’Augusto Pinochet au Chili quant à ses prétentions de «sauver la démocratie en Irak». De toute façon, on ne peut pas sauver la démocratie en travaillant pour la CIA, l’entité terroriste la mieux financée du monde… Suite : https://www.partinationalistechretien.com/?p=680

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