Québec solidaire propose de mettre en place un programme public de rachat de maisons pour contrer la spéculation et favoriser l’accès à la propriété.

La formation politique entend ainsi rendre accessibles 10 000 propriétés abordables vendues à un prix 25 % moins cher du coût du marché partout au Québec. Il s’agit d’une mesure parmi tant d’autres à venir sur le logement dans le but de combattre la crise immobilière qui sévit dans la Belle Province.

Pour régler la crise du logement, il va falloir plus de logements. Des logements sociaux, bien sûr, mais pas juste ça. Il va falloir aussi des maisons abordables pour la classe moyenne, a-t-il déclaré.

Le chef parlementaire Gabriel Nadeau-Dubois a dévoilé cet engagement, lundi matin, à l’occasion d’une conférence de presse tenue dans la circonscription de Marie-Victorin, à Longueuil, où son parti a terminé troisième tant aux élections générales d’octobre 2018 que lors de l’élection partielle d’avril dernier.

Concrètement, Québec solidaire créerait un Fonds antispéculation doté d’une enveloppe d’un milliard de dollars qui serait administré par la Société d’habitation du Québec (SHQ) et géré par des organismes locaux travaillant dans le domaine du logement.

Le Fonds permettrait à l’État d’acheter des propriétés, de les remettre en bon état et les revendre à prix abordable, notamment parce qu’il resterait propriétaire des terrains. Autrement dit, le terrain est public, mais la maison est privée. En séparant les maisons des terrains, votre maison vous coûte à peu près 25 % moins cher, explique le leader solidaire.

Québec solidaire propose de mettre en place un programme public de rachat de maisons pour contrer la spéculation et favoriser l’accès à la propriété.

La formation politique entend ainsi rendre accessibles 10 000 propriétés abordables vendues à un prix 25 % moins cher du coût du marché partout au Québec. Il s’agit d’une mesure parmi tant d’autres à venir sur le logement dans le but de combattre la crise immobilière qui sévit dans la Belle Province.

Pour régler la crise du logement, il va falloir plus de logements. Des logements sociaux, bien sûr, mais pas juste ça. Il va falloir aussi des maisons abordables pour la classe moyenne, a-t-il déclaré.

Le chef parlementaire Gabriel Nadeau-Dubois a dévoilé cet engagement, lundi matin, à l’occasion d’une conférence de presse tenue dans la circonscription de Marie-Victorin, à Longueuil, où son parti a terminé troisième tant aux élections générales d’octobre 2018 que lors de l’élection partielle d’avril dernier.

Concrètement, Québec solidaire créerait un Fonds antispéculation doté d’une enveloppe d’un milliard de dollars qui serait administré par la Société d’habitation du Québec (SHQ) et géré par des organismes locaux travaillant dans le domaine du logement.

Le Fonds permettrait à l’État d’acheter des propriétés, de les remettre en bon état et les revendre à prix abordable, notamment parce qu’il resterait propriétaire des terrains. Autrement dit, le terrain est public, mais la maison est privée. En séparant les maisons des terrains, votre maison vous coûte à peu près 25 % moins cher, explique le leader solidaire.

Il assure que l’initiative est sans risque pour les futurs acquéreurs. La transaction s’effectuera sans surenchère. Le plan vise à prioriser les premiers acheteurs et à protéger des immeubles de la spéculation. Le prix des maisons est évalué à 400 000 $ en moyenne sur l’ensemble du territoire.

« Cela va permettre de calmer le marché immobilier. »— Une citation de  Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de QS

Un « fossé générationnel »

Le parti considère qu’un fossé générationnel s’est creusé au fil des ans au chapitre de l’accès à la propriété. La spéculation en ce moment menace de priver toute une génération de l’accès à la propriété, déplore Gabriel Nadeau-Dubois.

Il constate que le prix des propriétés ne cesse de grimper. Depuis 1990, au Québec, le prix des maisons a augmenté six fois plus vite que les salaires du monde. Ça ne peut plus continuer, soutient-il.

Le projet de Québec solidaire s’inspire des fiducies foncières communautaires (en anglais : community land trust), un modèle qui s’est surtout développé dans le nord-est des États-Unis, notamment à Burlington, au Vermont.

Le co-porte-parole solidaire y voit aussi un avantage environnemental. Il estime que ce programme peut également devenir un outil pour densifier de manière intelligente certaines zones peu peuplées.

La SHQ va devoir contribuer à un meilleur aménagement du territoire au Québec. […] Toutes les décisions du gouvernement devront passer un test climat; la SHQ ne fait pas exception, avise-t-il.

Pendant la période de questions, le chef parlementaire s’est fait demander si son parti dramatisait ce « fossé générationnel ».

Il y a des régions où c’est plus accessible, mais il y a des régions où c’est beaucoup plus difficile [d’acquérir une première propriété]. Surtout, la question, c’est qu’il faut travailler beaucoup plus longtemps qu’avant, il faut accumuler plus d’argent qu’avant pour être capable d’acheter une maison. La proportion de jeunes qui ont besoin de l’aide de leurs parents pour acheter une maison est en augmentation; un frein à l’autonomie des jeunes, a-t-il répliqué.

D’autres annonces en matière d’habitation sont prévues dans la campagne. À terme, le parti espère construire 50 000 logements sociaux.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1911082/logement-crise-immobilier-acces-proprietes?fromApp=appInfoIos&partageApp=appInfoiOS&accesVia=partage

Communisme impitoyable en bas, capitalismetout aussi écrasant au sommet, pour ces messieurs la variante néo-féodale est que la grande majorité de l’Humanité ne possédera rien, pendant que la propriété privée — non plus seulement les « moyens de production », mais [absolument] tout, tout ce qui existe dans le monde (biens, services, technologies, argent) restera à la charge d’une minorité avec la puissance de fer.

Auken conclut : « Je n’ai pas de propriété. Je n’ai pas de voiture. Je n’ai pas de maison. Je ne possède pas de vêtements ni d’équipement. Cela peut sembler étrange, mais dans cette ville, cela a du sens ». La propriété privée est un accessoire inutile, presque une nuisance. Étrange que les hyper-maîtres, propriétaires de tout, les seigneurs néo-féodaux, ne s’en débarrassent pas. 

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