La transition écologique ne pourra se faire sans remplacer le parc automobile thermique par des véhicules électriques. Mais dans les faits, cette quête sera difficile, voire impossible à concrétiser, et ce, tout simplement parce que la Terre ne dispose pas des ressources nécessaires pour y arriver.

À travers le plan du président Biden pour réduire l’inflation, les États-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport aux niveaux de 2005. Réduire à 50% la vente de nouveaux véhicules à essence d’ici 2030 fait partie des dispositions actées par le président américain. Avec cette mesure, les États-Unis emboitent le pas à l’Union européenne et à son projet de mettre un terme aux voitures à diesel et à essence d’ici 2035. Pour combler cette disparition, les deux puissances misent sur les véhicules électriques, mais il est utopique d’imaginer que ça sera aussi simple.

Des ressources insuffisantes

Les voitures électriques nécessitent en effet des matériaux pour lesquels il n’existe pas encore suffisamment d’usines d’extraction et de production pour répondre à la demande. Les chaines d’approvisionnement sont déjà sous tension et cela ne se fera pas en s’arrangeant à mesure que la demande pour ce type de véhicule augmentera.

Pire encore, pour Keith Philips, PDG de la société minière Piedmont Lithium, le monde ne détient tout simplement pas suffisamment de réserve de lithium pour répondre à la demande. S’il estime que les réserves nationales de lithium permettront – éventuellement – de réduire à 50% des ventes de véhicules à essence, il doute que cela puisse se concrétiser d’ici 2030.

« Il va y avoir une véritable crise pour obtenir le matériel. Nous n’en avons pas assez dans le monde pour faire tourner autant de production [de lithium] dans le monde d’ici 2035 », a-t-il souligné lors d’une interview pour Yahoo Finance. Et ce n’est pas le premier à tenir ce genre de propos.

Une demande impossible à satisfaire

Le fait est que les producteurs sont déjà sous tensions, car la demande pour les véhicules électriques a explosé. Or, à l’heure actuelle, les structures ne sont pas suffisantes pour y répondre. Ajoutez à cela les problèmes au sein de la chaine d’approvisionnement liés à différents facteurs externes (guerre en Ukraine, confinement en Chine) et la production prend du retard.

Et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant puisque la demande ne devrait faire que se multiplier au cours de deux prochaines décennies, à mesure que les gouvernements pousseront les consommateurs à opter pour des véhicules à batterie.

Développer les infrastructures prendra déjà du temps, beaucoup de temps, entre 5 et 10 ans pour la mise en ligne des nouvelles usines de production de lithium, mais à ces délais importants s’ajoutent des procédures administratives extrêmement longues dans certaines régions du monde. Aux États-Unis notamment, où obtenir les autorisations peut prendre plusieurs années. À ce sujet, le président Biden a assuré que les procédures seraient accélérées, mais cela ne règle pas tous les problèmes.

Source : https://fr.businessam.be/nous-navons-pas-assez-de-lithium-dans-le-monde-les-objectifs-de-vehicules-electriques-impossibles-a-atteindre-met-en-garde-un-pdg-de-lindustrie/

Environ un cinquième de la production de cobalt chez le premier pays fournisseur du monde provient de mines employant des enfants. |

Sans cobalt, pas de batteries pour nos smartphones et voitures électriques. Mais là où on produit les deux tiers du cobalt mondial, en République démocratique du Congo, 40 000 enfants sont exploités dans les mines « artisanales ». Elles sont dramatiquement dangereuses. Un nouvel effondrement, le 11 septembre, vient de causer au moins 50 morts.


Et un drame de plus dans les mines artisanales de République démocratique du Congo (RDC). Le 11 septembre, un effondrement s’est produit dans une galerie d’un site d’extraction nommé Detroit, situé près de Kamituga, l’une des neuf grandes zones minières de RDC, dans l’est du pays.

Bilan : au moins 50 morts présumés, enterrés vivants, selon Emiliane Itongwa, présidente de l’ONG Initiative de soutien et de supervision sociale des femmes, citée par l’agence Reuters. L’effondrement s’est produit après de fortes pluies. Plusieurs mineurs étaient dans le puits qui a été enseveli et personne n’a pu en sortir. On parle d’une cinquantaine de jeunes gens ».


Et un drame de plus dans les mines artisanales de République démocratique du Congo (RDC). Le 11 septembre, un effondrement s’est produit dans une galerie d’un site d’extraction nommé Detroit, situé près de Kamituga, l’une des neuf grandes zones minières de RDC, dans l’est du pays.

Bilan : au moins 50 morts présumés, enterrés vivants, selon Emiliane Itongwa, présidente de l’ONG Initiative de soutien et de supervision sociale des femmes, citée par l’agence Reuters. L’effondrement s’est produit après de fortes pluies. Plusieurs mineurs étaient dans le puits qui a été enseveli et personne n’a pu en sortir. On parle d’une cinquantaine de jeunes gens ».

C’est un drame de plus dans les mines artisanales de la RDC, cet immense pays d’Afrique, en plein centre du Continent noir, à cheval sur l’équateur. Une ancienne colonie belge dont le sous-sol fut qualifié par le géologue belge Jules Cornet de scandale géologique, tant il est riche en cuivre, cobalt, zinc, étain, or, lithium, uranium, coltan…

En octobre et juin 2019, d’autres effondrements avaient tué respectivement 16 et 43 « creuseurs », ces mineurs travaillant sans équipement dans des sites non protégés.

Au cœur des voitures électriques

Parmi tous les métaux produits en RDC, une spécialité, le cobalt. Vous connaissez ? Oui, forcément, même sans le savoir. On l’a longtemps utilisé comme pigment pour sa belle couleur bleue. Il s’est ensuite répandu dans tous les superalliages métalliques devant résister à la corrosion, l’usure et les hautes températures. Puis dans les aimants, ceux qu’on trouve dans les moteurs électriques et dans les générateurs des centrales électriques ou des éoliennes. Et maintenant, dans ces fameuses batteries lithium-ion qui ont dopé l’autonomie des smartphones, des ordinateurs portables et des voitures électriques.

Rien que pour les véhicules, ces batteries aspirent aujourd’hui 45 % du cobalt produit dans le monde. Cela ne va pas s’arrêter : la firme d’audit américaine McKinsey estime que les voitures électriques pourraient représenter 22 à 30 % du parc mondial d’ici à 10 ans contre moins de 3 % aujourd’hui.

En témoignent les investissements réalisés récemment pour la production de batteries, estimés à 100 milliards de dollars. Dernier exemple en date, PSA et Total, via sa filiale Saft, vont construire deux usines, l’une en France, à Douvrin, l’autre à Kaiserslautern, en Allemagne, en plus de celle déjà opérationnelle à Nersac, près d’Angoulême. Objectif de Total et PSA : produire un million de batteries par an. Montant investi : 5 milliards d’euros. On est dans les mêmes ordres de grandeur que le coût de développement d’un champ pétrolier sous-marin.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/dossier-pour-nos-batteries-de-smartphones-ou-voitures-des-enfants-creusent-en-afrique-6971213

Et ces pourritures de mondialiste, apôtre du catastrophisme climatique pro-voiture électrique osent nous traiter, nous, nationalistes, de ”racistes”…

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