Aujourd’hui, les institutions et les forces qui dirigent l’Europe sont irrémédiablement perverties et gouvernent les peuples pour leur perte, parce qu’ils ont volontairement falsifié le nom des choses, en matière d’immigration par exemple. Les mots migrants, réfugiés, accueil, et maintenant détresse décrivent abusivement des réalités qu’ils ont pour mission de cacher afin de permettre et justifier l’invasion.

Les migrants ne sont pas les passants que leur nom indique, ils ont une destination : l’Europe. Leurs semelles de vent ne s’arrêtent ni dans l’Arabie Saoudite de MBS ni dans la Chine de Xi Jin Ping.

Les réfugiés ne ressemblent pas à ceux de l’exode en 40, ils n’emmènent pas le chien, le grand-père, la marmaille, pour les soustraire à l’horreur, ce sont en majorité des mâles jeunes…

Ils participent objectivement à une invasion. Mais ce mot est interdit : on lui substitue le mot accueil qui a été longuement rodé par le catholicisme de gauche, et qui rappelle à dessin, pour tromper, les relations familiales et amicales. On accueille son frère, or tout homme est frère en Jésus-Christ : par une simple confusion entre spirituel et temporel, des prélats politiques transforment l’invasion en accueil et trompent des millions d’ouailles médusées. Jésus-Christ n’a supprimé aucune frontière et il recommandait de rendre à césar ce qui est à césar. Il semble que Rome aujourd’hui ne soit pas de son avis…

Le réfugié fuit autre chose que la guerre, il est LGBT, ou bien il fait trop chaud chez lui, c’est un migrant climatique, ou bien il a juste faim d’un sort meilleur.

Le mot réfugié ouvre un droit, il actionne les juges, il donne un moyen de manœuvre. Les juges sont de puissants agents de la révolution, notamment de son volet migrations-invasion… Le juge est le joker du système contre la volonté populaire.

L’immigré clandestin est un délinquant par le fait même qu’il est immigré clandestin, donc hors-la-loi : mais il acquiert aux yeux du public un droit. Pas dans le simple droit des gens : on donne à croire qu’il a des droits sur le pays qui l’accueille. En tant que réfugié, il en acquiert un supplémentaire, le droit d’asile.

Le droit d’asile n’est pas n’importe quel droit, c’est un très vieux droit religieux, bien antérieur au christianisme, il remonte aux origines sacrées de l’humanité. Les révolutionnaires, qui violent sans trop de remords le droit moderne, jouent sur le respect superstitieux que le public garde pour le caractère sacré d’institutions antiques qu’il connaît mal…

Or le droit d’asile est un droit individuel. Il rend sacrée une personne poursuivie par ses ennemis. C’est par un abus criminel, un oubli de toute l’histoire de la civilisation, qu’on prétend l’appliquer aux cohortes qui se pressent aux portes de l’Europe. Un formidable mensonge a dû s’exercer d’abord sur les mots migrants et réfugiés pour qu’un autre formidable mensonge rende possible la profanation monstrueuse du droit d’asile.

Ce travail pharaonique de perversion des mots n’est pas tombé du ciel. Il procède d’un long processus visant à l’invasion de l’Europe.

Martin Peltier

(in La propagande leucophobe, La Révolution arc-en-ciel en marche, 2019)

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