La semaine dernière, il s’est répandu dans les médias la nouvelle que les températures dans le sud de l’Europe montaient en flèche pour atteindre 48°C ! Or, il n’en était rien.

L’hystérie a commencé lorsque des médias à sensation en Allemagne et ailleurs, comme le Spiegel, ont cité sans réserve un rapport du 13 juillet 2023 bâclé et manipulateur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). [NDT : Les médias Français n’étaient pas en reste, lire ici L’Express du 14 juillet, le tweet de Sandrine Rousseau, évoquant une température de 60°C en Espagne].

Ce rapport faisait d’abord référence à la température de l’air :

« Les températures s’emballent en Europe cette semaine dans le contexte d’une période de chaleur intense et prolongée. Et cela ne fait que commencer. L’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Pologne sont toutes confrontées à une vague de chaleur majeure avec des températures de l’air qui devraient grimper jusqu’à 48 °C sur les îles de Sicile et de Sardaigne. Potentiellement les températures les plus chaudes jamais enregistrées en Europe. »

Le rapport original de l’ESA a été maintenu, une précision a été apportée ultérieurement que ce rapport faisait en fait référence à la température de surface [NDT : mesure par satellite de la température du sol, bien distincte d’une mesure de l’air ambiant].

« L’animation ci-dessous utilise les données du radiomètre de la mission Copernicus Sentinel-3 qui montre la température de la surface terrestre à travers l’Italie entre le 9 et le 10 juillet. Comme le montre clairement l’image, dans certaines villes, la surface du sol dépassait 45°C, notamment à Rome, Naples, Tarente et Foggia. Le long des pentes orientales de l’Etna en Sicile, de nombreuses températures ont été enregistrées à plus de 50°C. »

Carte des températures de surface : Agence spatiale européenne (ESA)

Il ne s’agissait pas ici des températures standard enregistrées à 2 mètres au-dessus du niveau du sol toujours utilisées dans les bulletins météorologiques quotidiens mais celles de la surface du sol qui sont beaucoup plus chaudes. Cette différence cruciale est passée totalement inaperçue des médias et des journalistes, qui ont fait état de nouveaux records de températures. Au moment où la manipulation a été éventée par des lecteurs attentifs, la nouvelle avait déjà fait le tour du monde.

Hier, l’ESA a publié une (vague) clarification expliquant la différence entre la température de surface et la température de l’air à 2 mètres au-dessus du sol, mais a persisté à induire ses lecteurs en erreur.

Température de surface et températures à 2 mètres du sol

La température de la surface terrestre est la chaleur ressentie par la « surface » de la Terre au toucher. La température de l’air, donnée dans les prévisions météorologiques quotidiennes, est une mesure de la chaleur de l’air au-dessus du sol.

L’ESA n’a pas pris la peine de mentionner que la température de surface est beaucoup plus élevée que la température de l’air à 2 mètres.

[NDT Pour une bonne compréhension de ces 2 types de mesure, on pourra consulter cet article publié par le CNRS et celui-là par la revue Earth and Space Science].

Un mensonge climatique éhonté

« Ce que nous avons vécu au cours des derniers jours est le mensonge climatique le plus éhonté depuis le début des enregistrements de la température », a commenté l’Allemand Achtung Reichelt ici sur les implications du communiqué de presse de l’ESA et de la tempête médiatique qui s’en est suivie : « Le problème avec ce rapport est que rien de tout cela n’est vrai ».

En Sicile, la température n’a atteint que 32°C pendant le week-end, bien loin des 48°C, ce qui illustre la grande différence entre la température de surface du sol et les relevés effectués à 2 mètres au-dessus du sol.

Une fois la supercherie révélée, Spiegel a discrètement changé son article du 14 juillet :

Spiegel a changé le texte de gauche où il était question de « beaucoup de morts à cause de la chaleur » par celui de droite qui précisait que « que la mesure de 48°C n’était pas la température habituelle de l’air, qui peut être considérablement plus basse ».

Il est clair que les autorités et les médias se sont essayé à un exercice rapide de propagande à destination du public, mais qu’ils ont été rattrapés par des lecteurs attentifs.

La photo qui tue

Un touriste de l’extrême est mort dans la Death Valley. France 24 écrit :

Il faisait 49,4 °C lorsque un septuagénaire américain s’est effondré en pleine vallée de la Mort, mardi 18 juillet. Peu après, l’homme est décédé, et « la chaleur a probablement joué un rôle dans sa mort », ont affirmé les autorités de la vallée de la Mort, réputée être l’un des lieux les plus chauds au monde. (…)

Les deux victimes des intenses chaleurs dans ce coin désertique des États-Unis semblent avoir fait partie de ce que les gardes du parc appellent les “heat-seekers” (chasseurs de température extrême). Tous les ans des milliers de touristes venus du monde entier visitent la vallée de la Mort en plein été dans l’espoir d’être sur place lorsque le thermomètre dépassera le seuil fatidique des 134° Fahrenheit (56,6 °C) enregistré en 1913 et qui est entré dans la légende comme la plus haute température jamais mesurée sur Terre.

La photo du héros mort pour le climat
(ou assassiné par le réchauffement)

https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-canicule-asymptomatique-des-temperatures-de-48o-C-en-Europe-qui-n-ont-jamais-eu-lieu-73095.html

Le mensonge climatique : Les températures dans le sud de l’Europe montent en flèche à 48°C ! Mais rien de tout cela n’était vrai

Ils ont commencé à utiliser les températures du sol, et non les températures de l’air à 2 m au-dessus de la surface. Avec ces normes modifiées, des «températures record» peuvent être «construites».

Il n’y a pas de vague de chaleur globale, la planète ne brûle pas, il y a des endroits bien au-dessus de la normale et en dessous, le froid en Argentine est tout aussi impressionnant que le chaud en termes d’écarts par rapport à la normale.1

L’hystérie a commencé lorsque des médias sensationnalistes sur le climat en Allemagne et ailleurs, comme le Relotius Spiegel, ont cité sans critique un rapport du 13 juillet formulé de manière bâclée et manipulatrice de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui faisait d’abord référence à la température de «l’air» :

«Les températures grésillent à travers l’Europe cette semaine au milieu d’une période de chaleur intense et prolongée. Et ça ne fait que commencer. L’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Pologne sont toutes confrontées à une vague de chaleur majeure avec des températures  de l’air qui devraient grimper à 48°C sur les îles de Sicile et de Sardaigne – potentiellement les températures les plus chaudes jamais enregistrées en Europe».

Le rapport original de l’ESA a continué, précisant seulement plus tard qu’il faisait en fait référence à la température de surface (c’est nous qui soulignons) :

«L’animation ci-dessous utilise les données du   radiomètre de la mission Copernicus Sentinel-3 et montre la température de la surface terrestre à travers l’Italie entre le 9 et le 10 juillet. Comme le montre clairement l’image, dans certaines villes, la surface du sol dépassait 45°C, notamment à Rome, Naples, Tarente et Foggia. Le long des pentes orientales de l’Etna en Sicile, de nombreuses températures ont été enregistrées à plus de 50°C».

Il ne s’agissait pas ici des températures standard enregistrées à 2 mètres au-dessus du niveau du sol que nous avons toujours ici dans les bulletins météorologiques quotidiens, qui sont beaucoup plus fraîches, mais plutôt celles directement à la surface du sol. Cette différence cruciale est passée totalement inaperçue des médias et des journalistes, qui ont fait état de nouveaux records de températures élevées. Au moment où le stratagème a été exposé par des lecteurs attentifs, la nouvelle avait déjà fait le tour du monde.

Hier, l’ESA a publié une (vague) clarification expliquant la différence entre la température de surface et la température de l’air à 2 mètres au-dessus du sol, mais a continué à induire en erreur :

«La température de la surface terrestre  est la chaleur ressentie par la «surface» de la Terre au toucher. La température de l’air , donnée dans nos prévisions météorologiques quotidiennes, est une mesure de la chaleur de l’air au-dessus du sol».

L’ESA n’a pas pris la peine de mentionner que la température de surface est beaucoup plus élevée que la température de l’air à 2 mètres.

«Le mensonge climatique le plus intense»

«Ce que nous avons vécu au cours des derniers jours a été le mensonge climatique le plus intense depuis le début de l’enregistrement de la température», a rapporté l’Allemand Achtung Reichelt ici sur les implications du communiqué de presse bâclé et manipulateur de l’ESA et de la tempête médiatique qui s’en est suivie : «Le problème avec ce rapport est que rien de tout cela n’est vrai».

En Sicile, la température n’a atteint que 32°C pendant le week-end, bien loin des 48°C, ce qui illustre la grande différence entre la température de surface du sol et les relevés effectués à 2 mètres au-dessus du sol.

1881 – 1884 – 1900 – 1904 4 mois de juillets caniculaire sur toute la France. 43°C à Montpellier 39.5° à Versailles 39° à Nantes

Avec les 3,8 milliards de doses de vaccins covid achetées en trop (1 milliard utilisées sur 4.8Mds) ils auraient pu pu acheter 1605 canadairs neufs

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