La guerre en Ukraine focalise notre attention, bien plus que l’affaire de Taïwan dont nous pouvons penser qu’en dépit de tensions parfois vives avec Washington, elle se résoudra vraisemblablement «à la chinoise», c’est-à-dire par -un arrangement entre les deux régimes chinois, déjà fort intégrés économiquement. (En fait, l’objectif à long terme c’est le transfert en Chine/Russie du contrôle total de la finance et de l’économie mondiale par nos mêmes (((Banksters))), cette fois-ci via la place financière taïwanaise, après celle de Wall-Street, de la City et jadis d’Amsterdam… Note S.M.)

Pourtant, il s’agit d’un épiphénomène pour le monde occidental. Le véritable enjeu est celui du maintien ou de la disparition à terme de l’hégémonie (((américaine))) d’une caste liée au judaïsme politique qui mène séculairement un combat contre la chrétienté et qui considère l’Ukraine, jadis refuge des Khazars, comme un Nouvel Israël au sein duquel elle détient de fonctions importantes.

Regardons la réalité : en dépit de sa «victoire» dans la Guerre froide obtenue par défaut sur l’URSS, l’Occident connaît une succession d’échecs, du Vietnam en 1975 jusqu’à l’Afghanistan en 2021. En 1970, le monde occidental représentait 25% de la population mondiale pour un PIB de 90% du total. Aujourd’hui, nous en sommes respectivement à 12% et 40%. On ne peut imposer un monde unipolaire dirigé par un pays qui ne compte que pour 4% de la population mondiale. De plus, peut-on encore parler d’un bloc occidental alors qu’on assiste à une mainmise des États-Unis sur l’U.E. via l’OTAN et la crise ukrainienne, ramenant les membres de cette dernière à l’état de vassaux, dépendant du gaz de schiste états-unien ? Cette perte d’influence se manifeste aussi lorsque l’on constate à l’ONU des abstentions massives lorsqu’il s’agit de condamner la Russie.

Les Occidentaux continuent de traiter avec hauteur les autres peuples, refusant de voir la puissance revenchiste du reste du monde face à l’Occident, nourrie à tort ou à raison de rancœurs à l’encontre des peuples d’Europe, les seuls qui ont dominé la planète.

Aujourd’hui, le dollar qui jouissait d’un quasi-monopole pour les échanges internationaux, n’est plus utilisé que pour 50% d’entre eux, situation insupportable pour Washington. En outre, les Etats occidentaux, principalement ceux de l’Europe carolingienne, dont la France au premier chef, sont une coquille de plus en plus vide. Ils s’abîment, seuls au monde, avec une délectation suicidaire, dans la lutte contre un réchauffement planétaire qui n’a rien d’anthropique et contre lequel ils ne peuvent pas grand-chose. Ils se préoccupent de manière démente à subvertir l’ordre naturel avec les théories du genre, la dénaturation du mariage et de la famille, pensant aveuglément que l’invasion migratoire permettra de résoudre la crise démographique européenne. Or les hommes ne sont pas interchangeables. Pas plus que l’homo soviéticus, l’homo mondialis n’existe pas : l’homme ne se définit pas en tant que producteur ou consommateur mais en tant qu’être culturel. Et supprimer le libre-arbitre à travers la dictature numérique et le « crédit social » revient à tuer ce qui fait la vitalité d’une civilisation.

Les causes premières du mal sont spirituelles, et nous ne les résoudrons pas de sitôt. Les causes présentes en sont la financiarisation et la désindustrialisation issues de la mise en coupe réglée de nos pays par une oligarchie apatride et communiant dans le satanisme. Ainsi, la France n’a plus de secteur industriel digne de ce nom mais des « services » qui ne produisent pas de richesses tangibles. C’est du PIB fictif. Bref on a remplacé la fabrication industrielle par la fabrication d’argent. Nous sommes ainsi enchaînés à la dette qui est la clef de la soumission des peuples ; depuis la loi de 1973 et surtout avec le traité de Maastricht en 1992 qui interdit à l’Etat de se refinancer auprès de la banque centrale. Ainsi, de 1981 à 2020 l’endettement de la France est-il passé de 20 % à 110 % du PIB.

En fait, sans la dette, nous serions en récession depuis trente ans. Et la dette est détenue par des banques, derière lesquelles se trouvent une poignée de groupes d’intérêt (((apatrides))). Par ailleurs, nous dépendons des Emirats arabes unis, de la Chine qui nous ont financé lors de la crise des Subprime de 2008 car cela servait leurs intérêts. Mais un jour, prochain peut-être, lorsque va survenir une nouvelle et inévitable crise, ces bailleurs pourront se passer de l’Occident, abandonné à son triste sort ou le maintiendront en vie comme la corde soutient le pendu. Voyant nos monnaies faillis, observant combien les Anglo-saxons ne respectent plus leurs contrats – ce qui a fait leur force – dès que quelqu’un ne leur plait plus, comme c’est le cas avec la Russie, ils nous laisseront couler. Là, les pénuries véritables s’installeront et c’est le petit peuple, substance d’une nation, qui sera le premier touché.

Pour le moment les peuples de l’Europe carolingienne s’apprêtent à vivre dans une pénurie d’énergie, avec moultes coupures de gaz et d’électricité déjà annoncées ; pénurie artificielle rappelons-le, provoquée par ce qui apparaît comme une conséquence de la politique imbécile de crétins politiques qui ont semble-t-il pensé mettre à genoux la Russie, sans voir que les peuples qu’ils sont censés gouverner en seraient les premières victimes. A moins que ces dirigeants soient aussi des crapules. En effet, remarquons que les propos de Macron sur la « grande bascule » et la fin de l’abondance sont d’une grande similitude avec ceux d’un Klaus Schwab qui, dans son livre « Great Reset » plaidait pour une bascule énergétique brutale après la crise du Covid.

Eric Verhaeghe amis en évidence la préméditation de ce projet dément à travers celui de « stratégie bas-carbone » adopté par décret le 21 avril 2021, lequel s’inscrit dans les écrits de Schwab. Nous y lisons, page 12 : « le dépassement (des objectifs d’émissions de carbone) pourrait s’aggraver pour le deuxième budget carbone (2019-2023) adopté en 2015 au vu de l’inertie du système, et notamment des émissions des transports qui, spontanément, croissent plus vite que le PIB. Des actions efficaces pour réduire sur le court terme les émissions sont donc indispensables pour limiter au maximum ce dépassement. » Comment mener des actions efficaces sur le court terme, autrement qu’en apeurant les gens et en les sidérant (comme toujours !) ?

Et quelles actions ? En page 18, nous lisons : « par une évolution sociale à grande échelle en faveur de la transition climatique et énergétique, via notamment la promotion des modes de vie et de consommation plus sobres et d’un net renforcement des logiques d’économie circulaire et de réduction des déchets ». Autrement dit, cela doit se faire à l’échelle de toute la population en promouvant la « sobriété énergétique » dont nous abreuve la macronie. Et, pour y parvenir, il faut réduire de façon brutale la consommation d’énergie, avec une baisse des émissions de CO2 d’un tiers d’ici 2025. Quoi de mieux qu’une crise brutale vendue frauduleusement comme « étant la faute de Poutine » ! Bien entendu, au-delà de cela, se profile la poursuite de la mise en surveillance de la population, sur fond de gouvernement pas la peur.

Certes, nous notons un frémissement de réprobation chez les peuples. Cela se manifeste à travers les succès électoraux des partis dits populistes. Pour autant, il ne faut rien en attendre en termes de changements radicaux espérés par certains. Volontairement ou non, ces partis sont intégrés au système et font partie du problème. Beaucoup espèrent de Georgia Méloni en Italie. Mais elle a déjà dit qu’elle resterait dans la zone euro, qui est pourtant la cause de l’affaiblissement de l’Italie et elle soutient l’Otan en Ukraine. N’attendons pas de « marche sur Rome » ! En Suède, les Démocrates « aux origines nazies » nous dit-on, seront la caution du système, à quelque mesures cosmétiques près, tout comme les partis dits d’extrême droite danois le sont à Copenhague. En France, regardons le parti lepéniste : certes, il est arrivé à 41 % à la présidentielle ; mais dans quel état ? Ils ne sont que des signes annonciateurs d’une rupture à venir.

Celle-ci se produira lorsque le système occidental se brisera sur les récifs formés par ses inconséquences, sa démence satanique contraire à l’ordre naturel. Ceux-ci ne manquent pas : esprits et moeurs déréglés, démographie déficiente, invasion migratoire, chaos financier, néantification industrielle. N’excluons pas quelque catastrophe nucléaire. Tout armement finit par servir : pensons à l’arbalète, d’abord interdite car jugée trop meurtrière avant d’être utilisée couramment. Et ce seront plus les Occidentaux que la Russie qui l’emploieront : le 24 août 2022, le premier ministre anglais, Lizz Truss ne s’est-il pas déclaré prêt à déclencher l’Armageddon nucléaire ? La doctrine russe ne le prévoit qu’en cas de menace vitale.

Cela dit, c’est dans la perspective de l’inévitable effondrement de cet homme malade de la planète qu’est l’Occident anti-chrétien que nous devons continuer à mener notre action politique, par l’information de nos contemporains, par la formation des intelligences, par l’organisation de nos forces, si réduites soient-elles actuellement Sans ce travail nourri par l’espérance, aucune rupture ne pourra être salutairement exploitée.

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