Vincent Reynouard, bien connu de nos lecteurs et de notre famille de pensée depuis des dizaines d’années, a été interpellé jeudi 10 novembre en Écosse. Il vivait depuis plusieurs années en clandestinité au Royaume-Uni.

Vincent Reynouard est traqué par l’État français qui a lâché à ses trousses sa « police de la pensée » en l’occurrence les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), rien que ça !

Vincent Reynouard avait une première fois été repéré par le SO15 (les services antiterroristes britanniques), dans le Kent, une banlieue de Londres. Mais il était parvenu à s’enfuir au nez et à la barbe des policiers londoniens le 25 octobre 2021. « Il leur avait filé entre les doigts », selon une source proche de l’enquête.

« Le 25 octobre, deux inspecteurs ont frappé à la porte de mon domicile pour « parler à Vincent Reynouard ». Des inspecteurs qui veulent vous parler, je connais. En juillet 2010, à Bruxelles, deux inspecteurs m’avaient demandé de les suivre pour me parler et signer un papier. Je les ai suivis, j’ai signé. Le soir, je dormais en prison… Le 25 octobre dernier, j’ai donc joué le tout pour le tout en niant être Vincent Reynouard. J’ai expliqué qu’il était en France et qu’il reviendrait dans deux ou trois jours. Les inspecteurs sont repartis. Mais dix minutes après, ils tambourinaient à la porte avant de l’ouvrir, je ne sais comment. J’ai juste eu le temps de prendre une paire de chaussures et un disque externe de secours que je tenais prêt en cas d’urgence, et j’ai fui par derrière. J’ai dévalé l’escalier, sauté par-dessus un vélo qui obstruait les dernières marches, puis j’ai couru jusqu’à un jardin public. Là, je me suis débarrassé de la veste que les inspecteurs avaient vue, j’ai récupéré un masque facial qui traînait au sol et je suis parti vers le village voisin. » (Vincent Reynouard)

Après s’être créé une identité fictive, Reynouard mettra près d’un an à être de nouveau localisé près d’Édimbourg.

Les propos du général Jean-Philippe Reiland, patron de l’OCLCH, transpire une obsession qui parait vraiment surréaliste contre un homme qui n’use que de sa plume :

« Il a pu être interpellé grâce à un énorme travail de coopération internationale, et en particulier grâce à nos homologues britanniques. Malgré les difficultés juridiques qui peuvent exister, l’Office ne lâchera pas les idéologues qui propagent la haine, où qu’ils se trouvent ».

Et ils sonnent comme un clair avertissement contre toute dissidence, ne serait-ce qu’en parole, par rapport aux « vérités officielles » du régime gravées dans le marbre « antiraciste ». Il n’y a semble-t-il pire crime en « démon-cratie française » que celui de lèse-pensée !

Vincent Reynouard est sous le coup de plusieurs condamnations pénales définitives en France qui lui valent donc cet acharnement : en tout plus de 29 mois de prison ferme depuis son exil vers le Royaume-Uni en juin 2015. À Paris, en 2021, il a été condamné à six mois ferme pour contestation de crime contre l’humanité. Il doit également exécuter une peine d’un an d’emprisonnement après une condamnation par la cour d’appel de Caen, datant de 2015, pour la même infraction. C’est sur la base de cette dernière décision que les gendarmes ont pu obtenir l’exécution d’un mandat d’arrêt au Royaume-Uni, où le délit de « négationnisme » n’existe pas à l’identique.

Mais, selon Marianne, l’OCLCH a fait de son arrestation une priorité, depuis la découverte de tags « négationnistes » sur le mémorial du village d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), en août 2020. En dessous de ces graffitis à la bombe de peinture blanche figurait ce mot : « Reynouard a raison ». On peut douter très fortement que Vincent Reynouard en soit l’auteur ou en ait jamais eu connaissance.

Qu’importe pour les parquets et les gendarmes qui voient en lui un « négationniste professionnel de la Shoah » et un « agent particulièrement influent de l’antisémitisme en France ». Toujours la même ritournelle, comme un disque rayé.

Jeudi, les policiers écossais l’ont donc interpellé à l’heure du laitier « dans la région d’Anstruther », un village côtier situé au nord d’Édimbourg, « à la demande des autorités françaises », a déclaré un porte-parole de la police écossaise. Présenté à un juge de la capitale écossaise, il a refusé d’être extradé vers la France. Placé en détention provisoire, il devrait être fixé sur son sort à une future audience. Les gendarmes espèrent sa remise rapide à la France.

Laissons la parole à Vincent Reynouard sur sa situation en guise de conclusion et saluons son courage :

« Malgré tout, je ne regrette rien. Cette vie, je l’ai choisie. Je savais à quoi je m’exposais. Je m’étais toujours demandé ce qu’avaient pu ressentir les vaincus qui, en 1945, fuyaient après avoir tout perdu. Bien que ma situation soit infiniment moins tragique, je le vis un peu. L’expérience m’enthousiasme. Car le fait de vivre au jour le jour et de m’en remettre totalement à la Providence me donne une sensation de liberté immense, quasi infinie. » (Vincent Reynouard)

Rien de mieux pour soutenir Vincent Reynouard que de fréquenter sa maison d’édition :

https://editions-critias.com/index/

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