Les colons juifs ont mené un très violent pogrom contre les Arabes à Naplouse.

Des colons israéliens lancent une attaque massive à Huwara, au sud de la ville de Naplouse, blessant au moins 100 Palestiniens.

Incroyable ! Les colons israéliens dansent et célèbrent avec jubilation leur pogrom meurtrier à Huwara, où ils ont tué un Palestinien, blessé plus de 100 personnes, brûlé 15 maisons, des dizaines de voitures, des magasins et des fermes sous la protection totale de Tsahal !

Il y a eu ZERO arrestation contre les colons !

Regardez : Des colons israéliens, et sous la proction des forces israéliennes, ont mis le feu à des dizaines de véhicules #palestiniens dans la ville de Huwara, au sud de la ville de Naplouse, en Cisjordanie occupée.

Un colon #Israélien célébrant le pogrom de Huwara sur la scène du crime « Il y a quelque chose de très excitant ici…. [Les colons] ont mis le feu à tout ce qui se trouvait à côté d’eux. »

Le gouvernement israélien qualifie ce terrorisme pur et simple de « colons faisant la loi entre leurs mains ».

Les juifs affirment que c’est là une simple réaction à l’exécution la veille de deux colons dans la même localité.

Les juifs partent du principe que tout leur appartient et que quiconque résiste à leur prédation doit être écrasé. Quand ils se brûlent les doigts, ils se mettent à hurler à l’antisémitisme.

https://dempart.space/palestine-les-colons-juifs-organisent-a-un-pogrom-general-contre-les-arabes/

Le chef de l’ONU exige l’arrêt de la colonisation israélienne « illégale »

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1958311/cisjordanie-naplouse-palestine-antonio-guterres-

Agence France-Presse

Publié le 22 février 2023

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exigé mercredi « l’arrêt » de la colonisation israélienne « illégale » dans les territoires occupés palestiniens, tout en condamnant le « terrorisme » en plein regain de violence en Cisjordanie.

Chaque nouvelle colonie est un obstacle de plus sur la route de la paix. Toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international et doit cesser. En même temps, inciter à la violence est une impasse. Rien ne justifie le terrorisme [qui] doit être rejeté par tous, a déclaré M. Guterres devant le Comité de l’ONU pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.

Ce comité créé en 1975 est réuni au siège des Nations unies à New York au moment où 10 Palestiniens, dont un adolescent de 16 ans, ont été tués et plus de 80 autres, blessés par balles lors d’un raid militaire israélien à Naplouse, selon l’Autorité palestinienne. Cette ville est le théâtre d’affrontements récurrents et meurtriers dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Il s’agit de l’incursion la plus meurtrière en Cisjordanie depuis 2005 au moins, à égalité avec celle du 26 janvier à Jénine, également dans le nord de la Cisjordanie, durant laquelle 10 Palestiniens, parmi lesquels des combattants et une sexagénaire, avaient été tués.

M. Guterres a jugé que la situation dans le territoire palestinien occupé était la plus inflammable depuis des années avec des tensions au plus haut dans un contexte de processus de paix israélo-palestinien bloqué.

Risque d’escalade

Notre priorité immédiate doit être d’empêcher une escalade supplémentaire, de réduire les tensions et de rétablir le calme, a plaidé le secrétaire général, en présence de l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour.

Ce dernier a averti que le territoire palestinien était au bord d’une éruption massive à cause des politiques et pratiques, en particulier, de ce gouvernement israélien au pouvoir depuis décembre dernier.

Nous allons travailler avec vous, Monsieur le Secrétaire général, mais il faut agir, a exhorté le diplomate palestinien en s’adressant à M. Guterres devant un organe de l’ONU où siègent nombre de pays arabes et musulmans.

Nous perdons de la crédibilité, vous perdez de la crédibilité, a encore déploré M. Mansour.

Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait dénoncé, pour la première fois depuis six ans, les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, dans une déclaration qui a provoqué la colère d’Israël.

La poursuite des activités de colonisation d’Israël met en péril la viabilité de la solution à deux États, avait estimé le Conseil dans cette déclaration de la présidence, approuvée par consensus par ses 15 membres, mais qui n’a pas la portée contraignante de la résolution envisagée la semaine dernière, qui mécontentait les Américains.

Le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait aussitôt dénoncé une déclaration unilatérale niant le droit des Juifs à vivre dans leur patrie historique, ignorant les attentats terroristes palestiniens à Jérusalem des dernières semaines.

Colonisation

La politique de colonisation d’Israël est illégale et constitue, en soi, une violation grave du droit international, notamment au regard de l’article 49 de la IV Convention de Genève. Depuis l’occupation des territoires palestinien et syrien, à savoir la Cisjordanie, y compris Jérusalem- Est, la bande de Gaza et le plateau du Golan, en 1967, seules les colonies présentes dans la bande de Gaza ont été évacuées et démantelées en 2005 pour des raisons stratégiques propres à Israël. Dans le reste des territoires, les gouvernements israéliens successifs ont mené une politique active d’accaparement de terres et d’installation de colonies de peuplement . Depuis la conclusion des accords d’Oslo en 1993, la population israélienne installée dans les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est a plus que doublé et atteint le nombre de plus de 500 000 colons parmi une population palestinienne de 2,5 millions d’habitants.

https://plateforme-palestine.org/Colonisation

Mur, les chiffres-clés 2018

Mur, les chiffres-clés 2018

3 août 2018

Comment et où ?

Le Mur est matérialisé par des plaques de béton de 7 à 9 mètres de hauteur ou par une clôture électrifiée d’à peu près 4,5 mètres de hauteur, accompagnée sur toute sa longueur d’une zone de sécurité de 30 à 100 mètres de largeur, comprenant fils barbelés, fossés anti-véhicules, caméras de sécurité, etc.

65% de sa construction est achevée (460 km), 10% est en cours de construction et 28% de son tracé a été planifié. Le tracé total fera 712 km de long, plus de deux fois la longueur de la Ligne verte (320 km).

85% du tracé du Mur se trouve en Cisjordanie, et il s’enfonce au plus loin sur 22 km en territoire palestinien. Au total, 12% de la Cisjordanie seront situés entre le Mur et la Ligne verte.

Le Mur englobe au moins 65 colonies de Cisjordanie ; plus de 85% des colons sont situés du côté « israélien » du Mur.

A Jérusalem, 168 km du Mur ont été construits (sur les 181 km prévus) et seulement 3% du tracé passe sur la Ligne verte ; le reste traverse la Cisjordanie et englobe les colonies établies tout autour de Jérusalem-Est.

A voir : la carte du tracé du mur / la carte interactive.


Les conséquences sur la population palestinienne

A terme, la grande majorité des 250 000 Palestiniens de Jérusalem-Est vivront coincés entre le Mur et la Ligne verte.

Près de 11 000 Palestiniens sont piégés entre le Mur et la Ligne verte. Si le Mur est achevé comme prévu, 26 000 Palestiniens seront entièrement encerclés par le Mur, avec un accès par tunnel ou route vers le reste de la Cisjordanie.

150 communautés palestiniennes sont isolées de leurs terres par le Mur, situées en Cisjordanie ; ils ont besoin de permis de « visiteurs » pour y accéder ainsi qu’aux services auxquels ils ont droit et donc ils ont besoin en Cisjordanie. En revanche ils n’ont pas le droit de voyager en Israël.

84 « portes » permettent le passage vers les terres palestiniennes situées entre le Mur et la ligne verte, mais seulement 9 sont ouvertes tous les jours, 10 sont ouvertes quelques jours par semaine et pendant la récolte des olives. Pendant la récolte seulement 65 sont ouvertes.

La Mur isole 28 puits d’eau souterraine et 17 sources d’eau de Cisjordanie, qui ont de fait été appropriés par Israël.

Le Mur aurait causé la perte d’1 milliard de dollars à l’économie de Jérusalem-Est depuis le début de sa construction.


Le droit

La construction du Mur de séparation a été approuvée par le gouvernement israélien le 23 juin 2002.

Dans un avis consultatif rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice a jugé le mur illégal et exigé son démantèlement, de même que l’Assemblée générale de l’ONU.

Le Mur et le droit international en infographie.

Sources :

B’Tselem
Caabu (Council Arab-British Understanding)
Human Rights Watch
Nations unies
OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs)
Organisation de Libération de la Palestine – Département des négociations
PASSIA (Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs)
PCBS (Palestinian Central Bureau of Statistics)
Visualizingpalestine.org

https://archive.org/details/CaPeutToujoursServir3

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