L’une des tactiques les plus subtiles et pourtant les plus dévastatrices employées par l’Union soviétique pendant la guerre froide était le concept de démoralisation. Bien qu’il existe des formes de guerre plus manifestes, la démoralisation peut être encore plus destructrice, car elle agit sur le plan psychologique et vise à démanteler la volonté de résister. Elle enlève tout espoir à l’ennemi. Comme l’a éloquemment déclaré Sun Tzu dans L’art de la guerre, « Remporter cent victoires en cent batailles n’est pas le summum de l’habileté. Soumettre l’ennemi sans combattre est le summum de l’habileté. » Cette philosophie résume l’essence de la démoralisation.
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La démoralisation, telle qu’elle est pratiquée, consiste à infiltrer le système éducatif, les médias et les institutions culturelles d’une société avec des idées qui sapent ses valeurs fondamentales. L’objectif n’est pas une révolution immédiate, mais un changement progressif de la conscience publique, où les individus commencent à considérer leur propre société comme intrinsèquement imparfaite, corrompue ou irrécupérable. C’est ce que l’école juive de Francfort a réussi à réaliser en endoctrinant des générations avec son idéologie du marxisme culturel. Ils veulent vous faire croire que résister à la destruction de l’Occident et de la race blanche est inutile, futile et intrinsèquement mauvais.
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Ils ont modifié les programmes scolaires pour minimiser la fierté nationale et les réalisations historiques, en se concentrant plutôt sur les injustices ou les échecs du passé. Cela crée une génération qui manque de confiance dans son héritage culturel. Ils présentent également constamment des images négatives de l’état de la société, de l’économie et de la gouvernance, ce qui peut être positif lorsque des solutions sont proposées, mais ils ne cherchent qu’à créer un sentiment généralisé de désespoir. Ils mettent en avant les inégalités de revenus, l’instabilité de l’emploi ou les crises économiques d’une manière qui favorise un sentiment de fatalisme économique. Les cycles d’actualité remplis de pessimisme et de morosité, indépendamment des progrès réels ou des évolutions positives, ne font qu’éroder le moral.
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Un aspect particulièrement insidieux de la démoralisation est l’exploitation de la dynamique des sexes. En favorisant l’animosité et l’incompréhension entre les hommes et les femmes, l’unité la plus fondamentale de la société, la famille, est affaiblie. Présenter un sexe comme intrinsèquement oppressif ou l’autre comme universellement victimisé crée un champ de bataille où les relations constructives deviennent presque impossibles. Les valeurs traditionnelles qui favorisent le respect mutuel et la coopération entre les sexes sont présentées comme obsolètes, ce qui conduit à un vide où aucun sexe ne se sent valorisé ou compris par l’autre. Les plateformes en ligne amplifient ces divisions, où les algorithmes promeuvent souvent des contenus qui alimentent la colère et la division plutôt que l’unité et la compréhension.
Comment la race blanche est-elle censée survivre et se défendre alors que ses hommes et ses femmes s’entre-déchirent constamment ? Cela sert à détourner l’attention et à détourner les reproches des véritables coupables de notre effondrement.
Une société démoralisée est à l’image d’une équipe sportive convaincue de sa défaite avant même le début du match. Imaginez-vous dans les vestiaires avant un match de championnat et l’entraîneur principal et les capitaines d’équipe disent aux joueurs qu’ils n’ont aucune chance de gagner et que l’autre équipe mérite en fait de gagner. Sans espoir ni croyance en la possibilité d’une amélioration ou d’une victoire, les individus et les communautés deviennent passifs, désengagés et, en fin de compte, vaincus. Cet état d’esprit non seulement paralyse la capacité à résoudre les vrais problèmes, mais rend également la société vulnérable à la manipulation externe ou à l’effondrement interne.
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Face à ces tactiques omniprésentes visant notre psyché, il est crucial pour les sociétés de trouver un équilibre délicat entre la prise de conscience et l’espoir. Reconnaître les dures réalités – qu’il s’agisse de ralentissements économiques, de corruption politique ou de fragmentation culturelle – est essentiel pour agir en connaissance de cause. Cependant, s’attarder uniquement sur ces aspects négatifs peut conduire à la démoralisation que nous cherchons à éviter. La clé consiste à reconnaître les défis sans se laisser absorber par eux. Cela nécessite un changement d’état d’esprit vers ce que l’on pourrait appeler un « optimisme réaliste ».
Nous devons nous informer et informer les autres sur les stratégies de démoralisation, non pas pour favoriser le désespoir, mais pour nous donner les moyens d’agir. En comprenant les jeux qui se jouent contre notre moral, nous pouvons développer des stratégies pour les contrer. Cela peut consister à favoriser la résilience communautaire par le biais d’initiatives locales, à promouvoir des récits de réussite et d’unité par le biais de nos propres médias, ou simplement à nous encourager mutuellement dans nos interactions quotidiennes. Maintenir un état d’esprit gagnant ne consiste pas à nier les problèmes, mais à les affronter avec une détermination qui dit : « Nous pouvons et nous allons les surmonter. » Cet équilibre est la fine ligne que nous devons suivre, en veillant à ne pas ignorer notre situation ni à nous laisser vaincre par elle.
La démoralisation n’est donc pas seulement une tactique, c’est une arme de destruction massive visant la psyché des nations. En comprenant ses mécanismes, les sociétés peuvent commencer à contrecarrer cette stratégie insidieuse. Pour renforcer la résilience, il faut favoriser une culture qui célèbre ses forces, qui aborde ses faiblesses de manière constructive et, surtout, qui entretienne un esprit actif et plein d’espoir qui refuse d’accepter la défaite avant même que la bataille n’ait commencé. Le summum de l’habileté dans la guerre moderne pourrait bien résider dans la façon dont nous entretenons notre moral collectif, en veillant à ce qu’aucune force extérieure ne puisse nous convaincre que « la résistance est vaine ».
Source : Demoralization Destroys Our People Through Psychological Subversion