Le 4 février 1861, à Montgomery, en Alabama, les députés du « Congrès des États souverains et indépendants de la Caroline du Sud, la Géorgie, la Floride, l’Alabama, du Mississippi et de la Louisiane » se réunissent pour créer une nouvelle forme de gouvernement entre ces États qui viennent de déclarer leur sécession des États-Unis d’Amérique. Leurs efforts aboutissent, entre autres réalisations, à la rédaction d’une constitution provisoire de ce qui deviendra la Confédération.

Le 8 février 1861, Ils proclamèrent ce texte fondateur, créant ainsi un nouvel État.

Celle-ci sera remplacée par une constitution définitive qui lui était très semblable un mois plus tard, le 11 mars 1861.

Confrontés à l’impérialisme économique du nord et à la malhonnêteté fondamentale des marchands et des industriels de Nouvelle-Angleterre, soucieux uniquement de rentabiliser au maximum une main d’œuvre officiellement libre mais misérable, arrivant d’Europe par bateaux entiers, en pratiquant des droits de douane élevés, les États du sud, agricoles et cotonniers, n’ont pu, pour sauvegarder leur existence même, que déclarer leur indépendance vis-à-vis d’un pays qui avait cessé d’être le leur et ne désirait plus que les écraser et les piller.

La présence, dans les territoires de la jeune Confédération, d’une importante population noire, servile, interdisait une abolition immédiate de l’esclavage, sans qu’un processus long et laborieux soit planifié, et assumé financièrement tant par le sud que par le nord.

En effet, l’esclavage et la traite négrière avaient avant tout enrichi ces mêmes armateurs de Boston et de New-York qui avaient massivement importé des esclaves d’Afrique pendant plus d’un siècle, pour les vendre aux grands propriétaires terriens du sud, avant de venir, sous prétexte hypocrite d’humanisme, en réclamer soudainement  l’affranchissement immédiat, tout en refusant évidemment d’assumer un seul cent du coût exorbitant que cela allait représenter.

Face à cette tyrannie qui allait les tuer, conscients de leur infériorité industrielle et numérique, les Sudistes, pauvres ou riches, ont préféré jouer leur avenir le sabre et la carabine en main, plutôt que de se soumettre aux diktats économiques du nord yankee.

Deo vindice !

Professeur Tony Martin : le rôle des juifs dans le commerce d’esclaves

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