Première partie

Deuxième partie

C’est une histoire fascinante qui permet enfin de comprendre d’où sont issues les assises sur lesquelles repose la passion du peuple québécois actuel. Une histoire qui a commencé un 22 octobre 1926, bien avant la Révolution tranquille, dans le secret du sous-sol du presbytère de la paroisse Saint-Charles d’Ottawa, où 17 hommes créent d’un commun accord une société secrète L’Ordre des Commandeurs de Jacques Cartier. Leur but? Contrer les franc-maçonneries orangistes et anglophones qui refusent catégoriquement de donner aux francophones la place qui leur revient au sein du gouvernement fédéral. Leur credo ? Tenir les “anglicisateurs” en échec !

Cette société secrète nationale, mieux connue sous T’appellation de “La Patente” s’immisce alors dans toutes les sphères d’activités et d’influences de la société canadienne-française : sociétés patriotiques et nationales, le clergé catholique et les communautés religieuses, les fédérations d’enseignements et les universités, les journaux tant quotidiens qu’hebdomadaires, les conseils municipaux et leurs comités de moralité, plusieurs secteurs économiques, les loisirs où évolue la jeunesse, le monde syndical et les secteurs politiques.

Pendant 40 ans, l’OJC est une puissante et imposante machine de noyautage et de réseautage à travers non seulement l’Ontario français et le Québec, mais aussi en Acadie, au Manitoba, en Alberta.

C’est une franc-maçonnerie canadienne-française qui revendique la création d’un Etat national canadien-français et qui se veut le réveil du patriotisme canadien-français.

Ils sont nombreux, une véritable armée secrète qui s’infiltre partout au cœur de la société rejoignant ainsi la plupart des hommes canadiens-français tels que nos pères, nos oncles, nos grands-pères.

En 1964, I’OJC dévoile officiellement à tous les médias et pour la première fois son existence et annonce dans les mois suivants son immédiate dissolution.

Lien vidéo : Helgoriak

Ses récits de voyage seront publiés à partir de 1545, sous le titre
“Bref récit de la navigation du capitaine Jacques Cartier aux îles du Canada”
mais il est peu probable qu’il en soit le véritable auteur.

Donnacona

Donnacona lui a expliqué qu’il y a de grandes richesses au Saguenay, et Cartier veut l’amener en France afin qu’il en témoigne au roi:

— ” Et aussi, il était bien décidé d’amener ledit seigneur Donnacona en France, pour conter et dire au Roi ce qu’il avait vu en ces pays occidentaux des merveilles du monde; car il nous a certifié avoir été à la terre du Saguenay, où il y a infinité d’or, rubis et autres richesses, où sont les hommes blancs, comme en France, et accoutrés de draps en laine (…)”

Donnacona lui raconte qu’il a vu des Européens au Saguenay ainsi que des hommes ne possédant pas de fondement qui ne mangeaient ni ne digéraient, se contentant d’uriner par leur pénis.

Il était allé au pays des Picquenyans où les habitants n’ont qu’une seule jambe:

Cartier utilise la force pour amener Donnacona et ses fils à bord de son navire. Les villageois passent la nuit sur la rive à se lamenter: “La nuit venue, un grand nombre du peuple dudit Donnacona, vinrent devant nos navires, la rivière nous séparant, huchant et hululant toute la nuit comme des loups, criant sans cesse agouhanna, agouhanna, dans l’espoir de pensant lui parler.”

Le lendemain, Cartier explique à Donnacona qu’il veut l’amener en France pour qu’il raconte au roi tout ce qu’il avait vu au Saguenay.

Il lui promet qu’il recevra de nombreux présents et qu’il sera de retour dans son pays dans dix ou douze mois. Du pont du navire, Donnacona rapporte ces propos aux gens de son village et leur dit au revoir.

Le 6 mai, l’ancre est levée et les navires prennent le large en direction de la France. En plus de Donnacona et de ses deux fils, Cartier a pris trois autres hommes. Il amène aussi quatre enfants qu’on lui a offerts en cadeau.

Il revient en France le 5 septembre 1536. Cartier n’a rien apporté de substentiel. Le roi est enthousiasmé par ses découvertes, mais la guerre l’empêche de confier tout de suite une nouvelle mission au Malouin.

https://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_05_Biog_Others/nm_10_05_jacques_cartier.htm

Lien vidéo : Helgoriak

1 commentaire

  1. Pierre Henri dit :

    La Patente ne contrait pas du tout la franc-maçonnerie. C’était tout simplement une société secrète de catholiques qui avait pur but de faire avancer ses membres dans la fonction publique fédérale. D’ailleur les FM anglophones savaient qui en était membres. Personne ne se faisait la guerre. Tous étaient des collegues dans les même bureau. Toutes les sociétés secrètes sont interreliés: les chevaliers de colomb, les rotary, les rosecroix etc. Et sourtout la patente a préparé la révolution tranquille. D’ailleur je suis convaincu qu’elle existe encore mais sous un nom différent. Ils ont prétendu ne plus exister et tous le monde et en particuliers les médias jouent le jeu.

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