À remettre en contexte, article publié le 01 décembre 2010 par Hugo Jolly

”Éric Duhaime, cofondateur du Réseau liberté Québec (RLQ), accusait jadis Amir Khadir d’avoir un agenda caché. Un agenda islamiste… Il enjoignait madame David de faire attention à son acolyte. Mais aujourd’hui, je vous demande à mon tour, Éric Duhaime a-t-il lui-même un agenda caché?

Mais d’abord, présentons le personnage.

En tout premier lieu, Éric Duhaime va se chercher un baccalauréat en science politique et une maîtrise en administration publique. On pourrait ici croire que c’est ce n’est que vertus et qu’il a de bonnes intentions.

Mais rapidement, monsieur le populiste prend du galon et se rend responsable de conseiller différents chefs de partis politiques, dont Stockwell Day, Mario Dumont et étonnamment, Gilles Duceppe, jadis marxiste. Qui aurait cru que monsieur Duceppe puisse avoir besoin de conseils d’un apologiste de Pinochet?

Il travaille ensuite pour l’Institut Économique de Montréal, un tentacule néo-libéral financé, entre autre, par les frères Koch.

Il écrira également ses torchons idéologiques dans des couches pleines dédiées pour ce, les Journaux de Québec de monsieur Péladeau, qui reprendront à leur tour, toutes les thèses libertariennes -sans offrir les antithèses- de ceux qui se clament de la lucidité.

Il ira ensuite se donner de la crédibilité, aux yeux des vautours qu’il sert, en auxiliant, en tant que directeur pour une ONG en Irak, le National Democratic Institute (NDI), faisant elle-même partie de la fameuse National Endowment for Democracy (la NED), créée pour cause et créée surtout, pour coordonner les Coups d’État de la maison blanche, et ses dictatures de par le monde.

La NED a fait le tour des pays d’Amérique latine dans le dernier siècle, et elle y a mis en place des écoles de torture bien à elle. D’ailleurs, étonnamment, suite au passage de monsieur Duhaime en Irak, occupée alors par des troupes impérialistes états-uniennes, britanniques et autres, le gouvernement fantoche irakien interdira les travailleurs de l’électricité de s’associer sous des bannières syndicales, ce qui crée une grave violation du droit des travailleurs de se syndiquer, de s’unir, comme le font pourtant les bourgeois autour d’oracles tel que le RLQ au Québec. Mais cela va de pair avec les principes étonnamment contradictoires de monsieur Duhaime, et son apologie par exemple, du régime d’Augusto Pinochet au Chili quant à ses prétentions de «sauver la démocratie en Irak». De toute façon, on ne peut pas sauver la démocratie en travaillant pour la CIA, l’entité terroriste la mieux financée du monde… Et d’autre part, on peut préciser que cela va également de pair avec les principes si chers de monsieur Duhaime, qui ne cesse d’apologiser le régime du défunt Augusto Pinochet, mis en place, lui aussi, par la CIA, le 11 septembre 1973.

Alors refaisons le poids des deux personnages.

Éric Duhaime qui accuse Amir Khadir d’avoir un agenda islamiste, alors qu’Amir est athée, et que sa famille ait du fuir le régime islamiste de Téhéran, suite à la révolution islamique… Ou, Éric Duhaime lui-même, qui participe aux côtés d’outils pour ce, au Coup d’État en Irak, et à la mise en place d’un régime où les travailleurs seront tous dociles au diktat des patrons, et où surtout, ils n’auront plus le droit d’unir leurs forces pour défendre leurs intérêts communs, de classe, comme le font pourtant les bourgeois au Québec, sous les bannières de différents groupuscules, comme le RLQ.

Par ailleurs, précisons que l’Irak, suite à l’invasion des amis impérialistes de monsieur Duhaime, qui y feront des tas de crimes de guerre et d’atrocités contre les civils, donc en parfaite cohérence avec les principes de monsieur Duhaime dont l’apologie du régime de Pinochet est connue de toutes et tous au Québec, a privatisé ses ressources pétrolières et gazières, au grand plaisir et profit des Empires pétroliers et gaziers des «pays occupants», qui comme par hasard –il est partout ce hasard!-, sont également les financiers de la carrière de monsieur Duhaime! Bref, il était tout à fait normal que monsieur Duhaime aille traire ses vaches à lait!

Donc finalement, on ne peut pas dire qu’Amir Khadir ait un agenda caché, rien ne le prouve, et rien ne nous laisse le penser. Mais on peut dire que monsieur Duhaime sert les pétrolières, lesquelles ont financé d’ailleurs, son groupe d’extrême droite économique et morale, le RLQ. On peut également dire qu’il a participé à l’occupation de l’Irak, aux côtés des criminels états-uniens et britanniques, et des pétrolières, qu’il a largement servi. On peut aussi déceler une part de jeu politique en Irak de sa part, puisqu’il est évident qu’il y a manipulé les opinions pour faire interdire les syndicats des travailleurs de l’électricité. On peut donc dire qu’il a œuvré pour le compte du patronat irakien, ou étranger, en Irak, et que bref, lui qui nous demande le démantèlement des syndicats au Québec et partout dans le monde, a concilié pour sa part, le patronat autour d’une cause commune, d’une cause de classe!

Éric Duhaime aurait-il un agenda putchiste caché? Mieux encore! Lui qui joue le jeu des faucons états-uniens en Irak, pour le compte du paravent putchiste «NED», et qui sert donc la cause israélienne, n’aurait-il pas un agenda sioniste? La question se pose également!

Une chose est certaine du moins, il a un agenda «anti-travailleur salarié», pro-patronat, anti-syndicat et un agenda putchiste au passage! Et chose certaine aussi, nous n’aurons pas à mettre madame Marcotte en garde des «agendas connus» d’Éric Duhaime, car ils ont de toute façon les mêmes intérêts!”

Source : https://www.paperblog.fr/3901155/eric-duhaime-est-il-un-agent-de-la-cia-la-question-se-pose/

L’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED : « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui […] étaient menés en sous main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse »3.

En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait au Washington Post que « bien des choses qu’ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant »4.

D’autres voient dans le programme de démocratie de la NED soit le prolongement des opérations politiques secrètes de la Central Intelligence Agency (CIA) soit l’instrument des préjugés idéologiques du Président Ronald Reagan. Du fait que dans les années passées la CIA a été impliquée, quelque peu maladroitement, dans la diffusion d’assistance politique, un nouveau et officiel programme d’assistance sera sans aucun doute perçu au début comme la continuation des activités de la CIA5. Ainsi William Blum écrit que cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA6.

La NED reçoit également des moyens de la part de société multinationales américaines, telles que ChevronCoca-ColaGoldman SachsGoogleMicrosoft, etc. ainsi que d’institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Selon le journal New Eastern Outlook, de l’Institut d’études orientales de l’académie des sciences de Russie, on compte en 2013 parmi les donateurs privés de la NED l’ancienne secrétaire d’État Condoleezza Rice, le dirigeant du Carlyle Group Frank Carlucci, et la néo-conservatrice Paula Dobriansky9.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Endowment_for_Democracy

Il est incroyable que les anciens présidents américains soient si vénérés et dignes de confiance qu’ils supposent que, dans leurs actions massivement meurtrières au Nicaragua, au Salvador, au Guatemala, au Panama, en Haïti, au Venezuela, en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Somalie, au Yémen et au-delà, et dans leur promotion des activités induisant la violence à l’étranger, la CIA et la NED étaient en fait engagées dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme à l’étranger.

”Apparemment, dans le double langage orwellien américain, tuer plus de 800 000 personnes au Moyen-Orient dans la guerre américaine contre le terrorisme faisait partie de la promotion des droits de l’homme.

La NED est censée promouvoir la démocratie, mais, selon William Blum dans  Rogue State , elle promeut en fait les économies de marché libres et les investissements américains à l’étranger – ironiquement au  détriment  de la démocratie américaine et étrangère – en utilisant l’argent des contribuables américains pour soutenir les groupes de droite contre la gauche. -des groupes d’aile et fournissant des fonds, une expertise technique, une formation, du matériel pédagogique, des ordinateurs, des photocopieurs, des voitures, etc. à des groupes politiques de droite, des organisations civiques, des syndicats, des groupes d’étudiants, des éditeurs de livres et des médias étrangers. Le résultat des activités de la NED a été la déstabilisation de nations qui, dans de nombreux cas, avaient déjà des élections libres et équitables.[6]

Certes, ces types d’activités anti-gauche – menées dans le but de renverser et de former des gouvernements étrangers qui favoriseront les profits de certains milieux sociaux et commerciaux américains au détriment de la prospérité et du bien-être de la population locale, sont les activités qui ont été couramment observés dans la CIA, donnant du crédit au surnom de NED en tant que « deuxième CIA ».

La procédure opérationnelle standard dans un pays particulier consiste à envoyer des équipes de spécialistes d’agences gouvernementales américaines, d’organisations non gouvernementales (ONG), de syndicats américains ou d’organisations privées financées par des sociétés et des fondations américaines ; les principaux exemples sont le National Endowment for Democracy (NED), l’Agence pour le développement international (AID) et les organisations Open Society de George Soros, citoyen et milliardaire américain.

Ces équipes entrent avec autant de ressources financières que nécessaire et de nombreuses carottes et bâtons à manier; ils organisent des conférences et des séminaires, distribuent des tonnes de documents, de manuels et de CD, et financent de nouvelles ONG, des journaux et d’autres médias, le tout pour éduquer les employés du gouvernement et d’autres parties sélectionnées de la population sur les avantages et les joies de la privatisation et de la déréglementation de l’économie, leur apprenant comment gérer une société capitaliste, comment refaire le pays pour qu’il attire les investisseurs étrangers.[17]

Encore une fois, notez que ces institutions « pro-démocratie » ne sont pas du tout pro-démocratie. Ils sont pro-capitalisme et plus précisément, pro-privatisation et pro-investissement américain à l’étranger. Ils confondent un système économique avec un système politique. La privatisation a également été encouragée par la Banque mondiale, qui accorde généralement des prêts sous conditions de privatisation. 

http://www.envirosagainstwar.org/2022/08/31/the-national-endowment-for-democracy-a-second-cia/

Des chercheurs annoncent une fuite des revenus de GNL Québec dans des paradis fiscaux

Des revenus générés, une mince part seulement s’écoulera dans les coffres du gouvernement du Québec, le reste se retrouvera à l’abri de l’impôt.

Nous avons regardé le Registre des entreprises du Québec et les différentes banques de données comme Standard and Poor, et ce qu’on remarque, c’est que les commanditaires de la société sont bien installés dans différents paradis fiscaux, on pense par exemple aux Bermudes, aux îles Vierges britanniques, à Singapour ou dans d’autres paradis comme le Delaware où il y a des structures fiscales qui permettent de payer moins d’impôt, a expliqué Bertrand Schepper , chercheur à lIRIS.

L’organigramme dévoilé par l’IRIS montre que le projet est notamment appuyé par six fonds d’investissement, deux dans l’État de la Californie, deux au Delaware, un aux Îles vierges britanniques et un autre à Singapour, aux îles Vierges et aux îles Caïmans.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1377947/paradis-fiscal-taxe-impots-gnl-quebec-gazoduq

Duhaime approuve le rationnement total des goyim européens pour poursuivre la guerre juive en Ukraine

De passage au Saguenay, les conservateurs ont réitéré leur appui au projet de gazoduc GNL Québec, qui permettrait selon eux de contribuer à régler la crise énergétique en Europe.”

En droite ligne avec le la CAQ, ”le chef conservateur s’est dit «heureux» d’apprendre l’ouverture de Pierre Fitzgibbon à la réalisation du projet GNL-Québec. Radio-Canada révélait mercredi matin que des approches informelles ont été menées par le cabinet du ministre québécois de l’Économie auprès du gouvernement fédéral.”

Selon le chef conservateur, la guerre en Ukraine a mis de l’avant la nécessité d’être le plus possible «autosuffisant» en matière énergétique.

«On voit que le gaz liquéfié russe ne se rend plus du côté de l’Allemagne. Et on voit que les Allemands ouvrent des centrales au charbon pour tenter de chauffer leur monde en hiver, 60 % plus polluantes que le gaz naturel.»

https://www.partinationalistechretien.com/?p=584

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