Les tentatives répétées d’Adolf Hitler pour inciter les gouvernements d’autres États à collaborer avec lui à une reconstruction saine de l’Europe sont un schéma récurrent dans sa conduite ; mais ces tentatives ont été à chaque fois contrecarrées par les juifs.

Ce que le monde a rejeté : les offres de paix d’Hitler de 1933 à 1939

Dr. Friedrich Stieve

Publié en 1940

[1] Les ennemis de l’Allemagne [les Juifs] prétendent aujourd’hui qu’Adolf Hitler est le plus grand perturbateur de la paix que l’histoire ait jamais connu, qu’il menace chaque nation d’une attaque et d’une oppression soudaines, qu’il a créé une terrible machine de guerre pour semer le trouble et la dévastation autour de lui. En même temps, ils [les Juifs] occultent intentionnellement un fait de la plus haute importance : ils ont eux-mêmes poussé le leader du peuple allemand à tirer l’épée. Ils [les Juifs] l’ont eux-mêmes contraint à chercher à obtenir enfin par la force ce qu’il s’efforçait d’obtenir par la persuasion depuis le début : la sécurité de son pays. Ils [les Juifs] l’ont fait non seulement en lui déclarant la guerre le 3 septembre 1939, mais aussi en bloquant pas à pas pendant sept ans la voie à toute discussion pacifique.

Les tentatives répétées d’Adolf Hitler pour inciter les gouvernements d’autres États à collaborer avec lui à la reconstruction de l’Europe ressemblent à un schéma récurrent dans sa conduite depuis le début de ses travaux pour le Reich allemand. Mais ces tentatives ont échoué à chaque fois parce qu’on n’a nulle part voulu les prendre en considération, parce que l’esprit maléfique de la Grande Guerre régnait toujours partout, parce qu’à Londres et à Paris et dans les capitales des États vassaux des puissances occidentales, il n’y avait qu’une seule intention fixe : perpétuer le pouvoir de Versailles.

Briser les chaînes du Traité de Versailles

11 novembre 1918 : L’armistice congressiste maçonnique…

Un rapide coup d’œil sur les événements les plus importants fournira une preuve irréfutable de cette affirmation.

Lorsque Hitler arriva au pouvoir, l’Allemagne était bâillonnée et impuissante comme le voulaient les vainqueurs de 1918. Complètement désarmée, avec une armée de 100 000 hommes seulement destinée à des tâches de police à l’intérieur du pays, elle se trouvait dans un cercle très fermé de voisins [juifs] tous armés jusqu’aux dents et ligués les uns contre les autres. Aux anciens ennemis de l’Ouest, l’Angleterre, la Belgique et la France, de nouveaux ennemis furent artificiellement créés et ajoutés à l’Est et au Sud, surtout la Pologne et la Tchécoslovaquie. Un quart de la population [2] de l’Allemagne fut arraché de force à sa mère patrie et livré à des puissances [juives] étrangères. Le Reich, mutilé de toutes parts et privé de tous moyens de défense, pouvait à tout moment devenir la victime impuissante de quelque voisin rapace.

C’est alors qu’Adolf Hitler fit pour la première fois appel au bon sens des autres puissances. Le 17 mai 1933, quelques mois après sa nomination au poste de chancelier du Reich, il prononça au Reichstag un discours dont nous extrayons les passages suivants :

  • le peu d’armes qui lui reste,
  • … L’Allemagne est tout à fait prête à renoncer aux armes d’agression de toute sorte si les nations armées, de leur côté, détruisent leurs armes d’agression dans un délai déterminé et si leur usage est interdit par une convention internationale.

… L’Allemagne est toujours prête à renoncer aux armes offensives si le reste du monde fait de même. L’Allemagne est prête à accepter n’importe quel pacte solennel de non-agression parce qu’elle ne pense pas à attaquer qui que ce soit, mais seulement à acquérir la sécurité.

Aucune réponse n’a été reçue.

Les autres, sans y prêter aucune attention, continuèrent à remplir leurs arsenaux d’armes, à accumuler leurs réserves d’explosifs, à augmenter le nombre de leurs troupes. En même temps, la Société des Nations, instrument des puissances victorieuses, déclara que l’Allemagne devait d’abord passer par une période de « probation » avant de pouvoir discuter avec elle la question du désarmement des autres pays. Le 14 octobre 1933, Hitler rompit avec cette Société des Nations, avec laquelle il était impossible de parvenir à un accord. Peu de temps après, cependant, le 18 décembre 1933, il présenta une nouvelle proposition pour l’amélioration des relations internationales. Cette proposition comprenait les six points suivants :

1.  L’Allemagne bénéficie d’une pleine égalité des droits.

2.  Les États pleinement armés s’engagent entre eux à ne pas accroître leurs armements au-delà de leur niveau actuel.

3.  L’Allemagne adhère à cet accord, s’engageant librement à ne faire un usage modéré et effectif de l’égalité des droits qui lui est accordée que dans la mesure où cela ne représentera pas une menace pour la sécurité d’une autre puissance européenne.

[3]  4.  Tous les États reconnaissent certaines obligations en ce qui concerne la conduite de la guerre selon des principes humanitaires ou l’élimination de certaines armes destinées à être utilisées contre la population civile.

5.  Tous les États acceptent un contrôle général uniforme qui veillera et assurera le respect de ces obligations.

6.  Les nations européennes se garantissent mutuellement le maintien inconditionnel de la paix par la conclusion de pactes de non-agression, renouvelables après dix ans.

A la suite de cela, il fut proposé d’augmenter les effectifs de l’armée allemande à 300 000 hommes, ce qui correspondait aux besoins de l’Allemagne « compte tenu de la longueur de ses frontières et de l’importance des armées de ses voisins », afin de protéger son territoire menacé contre les attaques. Le défenseur du principe de l’accord pacifique essayait ainsi de s’accommoder de la réticence des autres à désarmer en exprimant le désir d’une augmentation limitée des armements de son propre pays.  Un échange de notes, qui commença ainsi et se poursuivit pendant des années, se termina brusquement par un « non » sans équivoque de la France.  Ce « non » s’accompagna en outre d’une augmentation considérable des forces armées de la France, de l’Angleterre et de la Russie.

La situation de l’Allemagne devint encore pire qu’auparavant. Le danger pour le Reich était si grand qu’Adolf Hitler se sentit obligé d’agir. Le 16 mars 1935, il rétablit la conscription. Mais, en liaison directe avec cette mesure, il annonça une fois de plus une offre d’accords de grande envergure, dont le but était de garantir que toute guerre future serait menée selon des principes humains, en fait de rendre une telle guerre pratiquement impossible en éliminant les armements destructeurs. Dans son discours du  21 mai 1935, il déclarait :

De même que l’emploi des balles dumdum a été interdit et, dans l’ensemble, empêché dans la pratique, de même l’emploi d’autres armes doit être interdit et empêché. Le gouvernement allemand [4] entend ici toutes ces armes qui causent la mort et la destruction non pas tant aux soldats combattants qu’aux femmes et aux enfants non combattants.

Le Gouvernement allemand considère comme erronée et inefficace l’idée de supprimer les avions tout en laissant ouverte la question des bombardements. Mais il croit possible de proscrire l’emploi de certaines armes comme contraires au droit international et d’excommunier de la communauté humaine, de ses droits et de ses lois les nations qui les utilisent encore.

Elle estime également que la progression graduelle est la meilleure voie vers le succès. Par exemple, il pourrait être interdit de larguer des bombes incendiaires et explosives en dehors de la zone de combat réelle. Cette limitation pourrait ensuite être étendue à l’interdiction internationale complète de tout bombardement. Mais tant que le bombardement en tant que tel est autorisé, toute limitation du nombre d’avions de bombardement est discutable compte tenu de la possibilité d’une substitution rapide.

Si le bombardement en tant que tel devait être qualifié de barbarie contraire au droit international, la construction d’avions bombardiers serait bientôt abandonnée comme superflue et inutile. Si, grâce à la Convention de Genève de la Croix-Rouge, il s’est avéré possible d’empêcher de tuer un blessé ou un prisonnier sans défense, il devrait être également possible, par une convention analogue, d’interdire et de mettre un terme définitif au bombardement de populations civiles également sans défense.

L’Allemagne voit dans cette manière fondamentale de traiter le problème une plus grande assurance et une plus grande sécurité pour les nations que dans tous les pactes d’assistance et conventions militaires.

Le gouvernement allemand est prêt à accepter toute limitation qui conduirait à la suppression des armes les plus lourdes, particulièrement adaptées à l’agression. Il s’agit, en premier lieu, de l’artillerie la plus lourde et, en second lieu, des chars les plus lourds. Etant donné les énormes fortifications de la frontière française, une telle suppression internationale des armes d’attaque les plus lourdes donnerait ipso facto à la France une sécurité à 100 %.

L’Allemagne se déclare prête à accepter toute limitation du calibre de l’artillerie, des cuirassés, des croiseurs et des torpilleurs. De même, le gouvernement allemand est prêt à accepter toute limitation internationale de la taille des navires de guerre. Et enfin, il est prêt à accepter la limitation du tonnage des sous-marins, ou leur suppression complète en cas d’accord international.

[5]  Et elle donne en outre l’assurance qu’elle acceptera toute limitation ou abolition internationale des armes, quelle qu’elle soit, pour une période de temps uniforme.

Cette fois encore, les déclarations d’Hitler ne trouvèrent pas le moindre écho. Au contraire, la France s’allia à la Russie pour accroître encore son influence prépondérante sur le continent et pour augmenter de façon gigantesque la pression exercée sur l’Allemagne à l’Est.

Devant les intentions destructrices évidentes de ses adversaires [juifs], Adolf Hitler fut donc obligé de prendre de nouvelles mesures pour assurer la sécurité du Reich allemand. Le 3 mars 1936, il occupa la Rhénanie, qui était sans protection militaire depuis Versailles, fermant ainsi la large porte par laquelle le voisin occidental pouvait lancer une invasion. Une fois de plus, il poursuivit la démarche défensive qu’il avait été obligé de prendre par un appel libéral à la réconciliation générale et au règlement de tous les différends. Le 31 mars 1936, il formula le plan de paix suivant :

1. Pour donner aux accords futurs destinés à assurer la paix de l’Europe le caractère de traités inviolables, les nations participant aux négociations ne le font que sur un pied d’égalité et en qualité de membres également estimés. La seule raison impérieuse de signer ces traités ne peut résider que dans la possibilité généralement reconnue et évidente de ces accords pour la paix de l’Europe et, par conséquent, pour le bonheur social et la prospérité économique des nations.

2.  Afin d’abréger, dans l’intérêt économique des nations européennes, la période d’incertitude, le gouvernement allemand propose de limiter à quatre mois la première période allant jusqu’à la signature des pactes de non-agression garantissant la paix de l’Europe.

3.  Le Gouvernement allemand donne l’assurance de n’ajouter aucun renfort quelconque aux troupes en Rhénanie pendant cette période, pourvu toutefois que les Gouvernements belge et français agissent de même.

4.  Le Gouvernement allemand donne l’assurance de ne pas rapprocher pendant cette période des frontières belge et française les troupes actuellement stationnées en Rhénanie.

5.  Le Gouvernement allemand propose la création d’une commission composée des deux puissances garantes, l’Angleterre et l’Italie, et d’une troisième puissance neutre et désintéressée, pour garantir cette assurance à donner par les deux parties.

[6]  6.  L’Allemagne, la Belgique et la France ont chacune le droit d’envoyer un représentant à cette Commission. Si l’Allemagne, la France ou la Belgique estiment pouvoir, pour une raison quelconque, faire état d’un changement de la situation militaire intervenu dans ce délai de quatre mois, elles ont le droit de faire connaître leurs observations à la Commission de garantie.

7.  L’Allemagne, la Belgique et la France se déclarent disposées, dans un tel cas, à permettre à cette Commission de procéder aux enquêtes nécessaires par l’intermédiaire des attachés militaires britanniques et italiens, et d’en faire rapport aux Puissances participantes.

8.  L’Allemagne, la Belgique et la France donnent l’assurance qu’elles accorderont la plus grande attention aux objections qui pourraient en résulter.

9.  En outre, le gouvernement allemand est disposé, sur une base de réciprocité complète avec les deux voisins occidentaux de l’Allemagne, à accepter toute limitation militaire à la frontière occidentale de l’Allemagne.

10.  L’Allemagne, la Belgique, la France et les deux puissances garantes conviennent d’entamer des négociations sous la conduite du gouvernement britannique, immédiatement ou, au plus tard, après les élections françaises, en vue de la conclusion d’un pacte de non-agression ou de sécurité de 25 ans entre la France et la Belgique d’une part, et l’Allemagne d’autre part.

11.  L’Allemagne accepte que la Grande-Bretagne et l’Italie signent à nouveau ce pacte de sécurité en tant que puissances garantes.

12.  Si des engagements particuliers d’assistance militaire devaient résulter de ces accords de sécurité, l’Allemagne se déclare pour sa part disposée à prendre de tels engagements.

13.  Le Gouvernement allemand réitère par la présente sa proposition de conclure un pacte aérien pour compléter et consolider ces accords de sécurité.

14.  Le gouvernement allemand réitère que si les Pays-Bas le souhaitent, il est prêt à inclure également ce pays dans cet accord de sécurité ouest-européen.

15.  Pour que ce pacte de paix, conclu volontairement entre l’Allemagne et la France, soit considéré comme la conclusion conciliatrice d’un conflit séculaire, l’Allemagne et la France s’engagent à prendre des mesures pour que, dans l’éducation de la jeunesse, ainsi que dans la presse et les publications des deux nations, soit évité tout ce qui pourrait être de nature à empoisonner les relations entre les deux  [7]  peuples, qu’il s’agisse d’une attitude désobligeante ou méprisante, ou d’une ingérence indue dans les affaires intérieures de l’autre pays. Elles conviennent de constituer au siège de la Société des Nations à Genève, une commission mixte qui aura pour fonction de soumettre toutes les plaintes reçues aux deux gouvernements pour information et enquête.

16.  Conformément à leur intention de donner à cet accord le caractère d’un engagement sacré, l’Allemagne et la France s’engagent à le ratifier au moyen d’un plébiscite des deux nations.

17.  L’Allemagne exprime sa volonté, de son côté, d’établir des contacts avec les États situés à ses frontières sud-est et nord-est, afin de les inviter directement à conclure les pactes de non-agression déjà proposés.

18.  L’Allemagne exprime sa volonté de réintégrer la Société des Nations, soit immédiatement, soit après la conclusion de ces accords. En même temps, le Gouvernement allemand exprime à nouveau son espoir qu’après un délai raisonnable et par la méthode de négociations amicales, la question de l’égalité des droits des colonies et celle de la séparation du Pacte de la Société des Nations de ses fondements dans le Traité de Versailles seront éclaircies.

19.  L’Allemagne propose la création d’une Cour internationale d’arbitrage, qui sera chargée de veiller au respect des différents accords conclus et dont les décisions seront obligatoires pour toutes les parties.

Après avoir achevé cette grande œuvre de paix européenne, le gouvernement allemand estime qu’il est urgent de s’efforcer, par des mesures pratiques, de mettre un terme à la concurrence illimitée dans le domaine des armements. A son avis, cela signifierait non seulement une amélioration de la situation financière et économique des nations, mais surtout une diminution de la tension psychologique.

Le gouvernement allemand ne croit cependant pas à la tentative de parvenir à un accord général, car elle serait vouée à l’échec dès le départ et ne peut donc être proposée que par ceux qui ne sont pas intéressés à obtenir des résultats pratiques. Il estime en revanche que les négociations menées et les résultats obtenus en matière de limitation des armements navals devraient avoir un effet instructif et stimulant.

Le gouvernement allemand propose donc que les futures conférences aient un objectif clairement défini.

[8]  Pour l’heure, la tâche la plus importante est de faire entrer la guerre aérienne dans le cadre moral et humain de la protection accordée aux civils ou aux blessés par la Convention de Genève. De même que le meurtre de blessés ou de prisonniers sans défense, l’utilisation de balles dum-dum ou la conduite d’une guerre sous-marine sans sommation ont été soit interdits, soit réglementés par des conventions internationales, de même il doit être possible à l’humanité civilisée d’empêcher l’utilisation abusive de tout nouveau type d’arme, sans aller à l’encontre du but de la guerre.

Le gouvernement allemand propose donc que les tâches pratiques immédiates de cette conférence soient les suivantes :

1.  Interdiction de larguer des bombes à gaz, à poison ou incendiaires.

2.  Interdiction de lancer des bombes de quelque nature que ce soit sur des villes et des villages ouverts, hors de portée de l’artillerie moyenne-lourde des fronts de combat.

3.  Interdiction de bombarder avec des canons à longue portée les villes situées à plus de 20 km de la zone de combat.

4.  Suppression et interdiction de la construction des chars du type le plus lourd.

5.  Suppression et interdiction de l’artillerie du plus gros calibre.

Dès que de telles discussions et accords permettront de dégager des possibilités de limitation supplémentaire des armements, il conviendra de les exploiter.

Le Gouvernement allemand se déclare par la présente prêt à adhérer à tout règlement de ce type, dans la mesure où il est valable au niveau international.

Le gouvernement allemand estime que si un premier pas est fait sur la voie du désarmement, cela sera d’une importance capitale pour les relations entre les nations et pour le rétablissement de la confiance, du commerce et de la prospérité.

Conformément au désir général de rétablir des conditions économiques favorables, le Gouvernement allemand est prêt, immédiatement après la conclusion des traités politiques, à procéder à un échange de vues sur les problèmes économiques avec les autres nations intéressées, dans l’esprit des propositions faites, et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer la situation économique en Europe et la situation économique mondiale qui lui est étroitement liée.

[9]  Le gouvernement allemand estime qu’avec le plan de paix proposé ci-dessus, il a apporté sa contribution à la reconstruction d’une nouvelle Europe sur la base du respect et de la confiance réciproques entre États souverains. De nombreuses possibilités de pacification de l’Europe, que l’Allemagne a si souvent proposées ces dernières années, ont été négligées. Puisse cette tentative de parvenir enfin à une entente européenne !

Le gouvernement allemand est convaincu qu’il a ouvert la voie dans cette direction en soumettant le plan de paix ci-dessus.

Quiconque lit aujourd’hui ce plan de paix global comprendra dans quelle direction aurait dû se diriger le développement de l’Europe, conformément aux vœux d’Adolf Hitler. C’était là une possibilité de travail vraiment constructif, cela aurait pu être un véritable tournant pour le bien de toutes les nations. Mais une fois de plus, celui qui, seul, réclamait la paix, n’a pas été entendu. Seule la Grande-Bretagne a répondu par un questionnaire plutôt méprisant, qui évitait toute considération sérieuse des points essentiels en jeu.

Elle révéla cependant ses véritables intentions en s’érigeant en protectrice de la France et en instaurant et en commençant des entretiens d’état-major réguliers avec la République française, comme dans la période précédant la Grande Guerre.

Il ne pouvait plus y avoir de doute désormais que les puissances occidentales [juives] suivaient la vieille voie menant à un conflit armé et préparaient sans cesse un nouveau coup contre l’Allemagne, même si toutes les pensées et tous les efforts d’Adolf Hitler étaient orientés vers la preuve qu’il voulait rester dans les meilleurs termes possibles avec elles.

Au cours des années, il avait entrepris de nombreuses démarches dans ce sens, dont nous reviendrons ici sur quelques-unes.

Il négocia avec la Grande-Bretagne l’accord naval du 18 juin 1935 , qui prévoyait que la marine allemande ne devait avoir que 35 % de celle de la marine britannique. Il voulait ainsi démontrer que le Reich, selon ses propres termes, n’avait « ni l’intention, ni les moyens, ni la nécessité » de se lancer dans une rivalité navale telle que celle qui avait eu une influence si fatale sur ses relations avec la Grande-Bretagne dans les jours dont on se souvient avant la Grande Guerre.

Il assura la France à chaque occasion de son désir de vivre en paix avec elle. Il renonça à plusieurs reprises et en termes clairs à toute prétention sur l’Alsace-Lorraine. A l’occasion du retour du territoire de la Sarre au Reich à la suite du plébiscite, il déclara le  1er mars 1935 :

[10]  « Nous espérons que, grâce à cet acte de juste compensation, dans lequel nous voyons un retour à la raison naturelle, les relations entre l’Allemagne et la France se seront améliorées de façon durable. C’est pourquoi, tout en désirant la paix, nous devons espérer que notre grand voisin est prêt et disposé à rechercher la paix avec nous. Il doit être possible à deux grands peuples de s’unir et de collaborer pour s’opposer aux difficultés qui menacent de submerger l’Europe. »

Il s’efforça même de parvenir à une meilleure entente avec la Pologne, alliée orientale des puissances occidentales, bien que ce pays ait illégalement incorporé des millions d’Allemands en 1919 et les ait soumis depuis lors à la pire oppression. Le 26 janvier 1934, il conclut avec elle un pacte de non-agression dans lequel les deux gouvernements s’engageaient à « régler directement toutes les questions de quelque nature qu’elles soient qui concernent leurs relations mutuelles ».

Il s’opposa donc de toutes parts aux projets ennemis [juifs], à sa volonté de maintenir la paix et s’efforça de protéger l’Allemagne de cette manière. Mais lorsqu’il vit que Londres et Paris s’armaient pour attaquer, il fut de nouveau obligé de prendre de nouvelles mesures de défense. Le camp ennemi [juif], comme nous l’avons vu plus haut, s’était considérablement étendu grâce à l’alliance entre la France et la Russie.

En outre, les deux puissances avaient obtenu une ligne de communication au sud du Reich via la Tchécoslovaquie, ayant conclu avec la Russie un traité qui la plaçait dans la position de pont entre l’Est et l’Ouest. La Tchécoslovaquie, cependant, contrôlait les hautes terres de Bohême et de Moravie, que Bismarck avait appelées la citadelle de l’Europe, et cette citadelle s’avançait loin à l’intérieur du territoire allemand. La menace pour l’Allemagne prenait donc des proportions véritablement écrasantes.

Le génie d’Adolf Hitler a trouvé le moyen de faire face à ce danger. La situation en Autriche allemande, qui, sous la terreur du gouvernement Schuschnigg, tendait vers la guerre civile, lui a offert l’occasion d’intervenir pour sauver la situation et de ramener dans le Reich la nation sœur du sud-est, condamnée par les puissances victorieuses à vivre comme un « État libre » en décadence irrémédiable.

Après s’être ainsi établi près de la ligne de communication entre la France et la Russie, mentionnée plus haut, un processus de dissolution s’est produit dans l’État mixte de Tchécoslovaquie, qui s’était constitué artificiellement à partir des éléments nationaux les plus divers, jusqu’à ce qu’après la libération des Sudètes et la séparation de la Slovaquie, les Tchèques eux-mêmes aient demandé la protection du Reich allemand. Ainsi, le pont ennemi est devenu la propriété d’Adolf Hitler, et en même temps une liaison directe [11]  a été rendue possible avec l’Italie, dont l’amitié avait été acquise depuis quelque temps.

Tandis qu’il remportait ce succès stratégique pour la sécurité de son pays, Adolf Hitler s’efforçait à nouveau avec une grande ardeur de parvenir à une entente pacifique avec les puissances occidentales. À Munich, immédiatement après la libération des Allemands des Sudètes, approuvée par la Grande-Bretagne, la France et l’Italie, il conclut avec le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, un accord dont le texte était le suivant :

”Nous considérons l’accord signé hier soir et l’accord naval anglo-allemand comme le symbole du désir de nos deux peuples de ne plus jamais entrer en guerre l’un contre l’autre.

Nous sommes résolus à ce que la méthode de consultation soit la méthode adoptée pour traiter toute autre question qui pourrait concerner nos deux pays, et nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour éliminer les sources possibles de divergence et contribuer ainsi à assurer la paix en Europe.”

30 septembre 1938. Adolf Hitler, Neville Chamberlain .

Deux mois plus tard, sur instruction d’Hitler, le ministre allemand des Affaires étrangères, von Ribbentrop, conclut l’accord suivant avec la France :

6 décembre 1938,

1.  Le Gouvernement allemand et le Gouvernement français partagent pleinement la conviction que des relations pacifiques et de bon voisinage entre l’Allemagne et la France constituent l’un des éléments les plus essentiels pour la consolidation de la situation en Europe et le maintien de la paix générale. Les deux Gouvernements déploieront en conséquence tous leurs efforts pour assurer le développement des relations entre leurs pays dans ce sens.

[12]  2.  Les deux Gouvernements reconnaissent qu’il n’existe aucune question territoriale en suspens entre les deux pays et ils reconnaissent solennellement comme définitives les frontières entre leurs pays telles qu’elles existent actuellement.

3.  Les deux Gouvernements sont résolus, tout en laissant intactes leurs relations particulières avec les autres Puissances, à rester en contact sur toutes les questions intéressant leurs deux pays, et à se consulter mutuellement si l’évolution ultérieure de ces questions devait conduire à des difficultés internationales.

En signe de quoi, les représentants des deux Gouvernements ont signé la présente Déclaration, qui entre en vigueur immédiatement.

Fait en deux documents originaux, en langues française et allemande respectivement, à Paris, le 6 décembre 1938.

Joachim von Ribbentrop,
ministre des Affaires étrangères du Reich

Georges Bonnet,
ministre des Affaires étrangères

D’après tous les calculs, on aurait pu supposer que la voie était libre pour une reconstruction concertée à laquelle participeraient toutes les puissances dirigeantes et que les efforts du Führer pour assurer la paix seraient enfin couronnés de succès. Mais c’était le contraire. A peine Chamberlain était-il rentré chez lui qu’il réclamait un réarmement à grande échelle et élaborait des plans pour un nouvel et gigantesque encerclement de l’Allemagne. L’Angleterre prit alors la relève de la France dans la conduite de ce nouvel encerclement du Reich, afin d’obtenir un substitut à la Tchécoslovaquie perdue, d’une valeur plusieurs fois supérieure à celle qu’elle valait. Elle ouvrit des négociations avec la Russie, accorda une garantie à la Pologne ainsi qu’à la Roumanie, à la Grèce et à la Turquie. Ce furent là des signaux d’alarme de la plus haute urgence.

A cette époque, Adolf Hitler s’occupait de la tâche consistant à éliminer définitivement les sources de friction avec la Pologne. A cet effet, il avait fait une proposition particulièrement généreuse, selon laquelle la ville libre de Dantzig, purement allemande, reviendrait au Reich et un étroit passage à travers le corridor polonais, qui depuis 1919 avait déchiré de manière insupportable la partie nord-est de l’Allemagne, permettrait de communiquer avec la région séparée.

Cette proposition, qui offrait en outre à la Pologne la perspective d’un pacte de non-agression de vingt-cinq ans et d’autres avantages, fut néanmoins  rejetée à Varsovie,  car on y croyait, conscients que les autorités étaient de former un des principaux membres du front commun [13] dressé par Londres contre l’Allemagne, que toute concession, si minime soit-elle, pouvait être refusée. Ce n’était pas tout ! C’est avec la même conscience que la Pologne se mit alors à être agressive, menaça Dantzig et se prépara à prendre les armes contre l’Allemagne.

Le moment était donc proche pour que les pays réunis à cet effet attaquent le Reich. Adolf Hitler, faisant un dernier effort extrême dans l’intérêt de la paix, sauva ce qu’il pouvait. Le 23 août, Ribbentrop réussit à conclure à Moscou un pacte de non-agression avec la Russie. Deux jours plus tard, le Führer allemand lui-même fit une dernière et remarquable offre à la Grande-Bretagne, se déclarant prêt à « conclure des accords avec la Grande-Bretagne », « qui… non seulement, du côté allemand, sauvegarderaient en tout cas l’existence de l’Empire britannique, mais garantiraient si nécessaire l’aide allemande à l’Empire britannique, quel que soit le lieu où cette aide pourrait être nécessaire ».

En même temps, il s’est déclaré prêt à « accepter une limitation raisonnable des armements, en fonction de la nouvelle situation politique et des exigences économiques ». Et enfin, il a assuré une fois de plus qu’il ne s’intéressait pas aux problèmes de l’Ouest et qu’« une correction des frontières à l’Ouest n’est pas à l’ordre du jour ».

La réponse fut un pacte d’assistance signé le même jour entre l’Angleterre et la Pologne, qui rendit inévitable le déclenchement de la guerre. Puis, à Varsovie, la décision fut prise de se mobiliser immédiatement contre l’Allemagne, et les Polonais commencèrent à attaquer violemment non seulement les Allemands en Pologne, qui étaient depuis quelque temps victimes de massacres effroyables, mais aussi  les Allemands sur le territoire allemand.

Mais alors même que la Grande-Bretagne et la France avaient déjà déclaré la guerre qu’elles souhaitaient et que l’Allemagne avait vaincu le danger polonais à l’Est par une campagne glorieuse sans précédent, Adolf Hitler éleva à nouveau la voix au nom de la paix. Il le fit alors qu’il avait désormais les mains libres pour agir contre l’ennemi à l’Ouest. Il le fit alors que la lutte contre lui-même était proclamée à Londres et à Paris, dans une haine [juive] incommensurable, comme une croisade. A ce moment-là, il possédait le sang-froid suprême pour proclamer dans son discours du 6 octobre 1939, à l’opinion publique du monde entier, un nouveau plan pour la pacification de l’Europe. Ce plan était le suivant :

[14]  1.  Il est nécessaire pour cela que les objectifs de la politique étrangère de chaque État européen soient parfaitement clairs. En ce qui concerne l’Allemagne, le gouvernement du Reich est prêt à exposer de manière complète et exhaustive les objectifs de sa politique étrangère. Il commence par déclarer que le traité de Versailles est désormais considéré par elle comme obsolète, c’est-à-dire que le gouvernement du Reich allemand et avec lui tout le peuple allemand ne voient plus de raison ni de motif pour une nouvelle révision du traité, hormis la revendication de possessions coloniales suffisantes, qui impliquent en premier lieu la restitution des colonies allemandes. Cette revendication de colonies se fonde non seulement sur les prétentions historiques de l’Allemagne à ses colonies, mais surtout sur son droit élémentaire à une part des ressources mondiales en matières premières. Cette revendication n’a pas la forme d’un ultimatum, ni n’est appuyée par la force, mais est une revendication fondée sur la justice politique et sur des principes économiques sains.

2.  La nécessité d’une véritable renaissance de la vie économique internationale, accompagnée d’une extension des échanges commerciaux, suppose une réorganisation du système économique international, c’est-à-dire de la production dans les différents États. Mais pour faciliter l’échange des biens ainsi produits, il faut trouver un nouveau système de marchés et parvenir à un règlement définitif des monnaies, de manière à pouvoir éliminer progressivement les obstacles qui s’opposent au libre échange.

3.  Mais la condition la plus importante pour une véritable renaissance de la vie économique en Europe et hors de l’Europe est l’instauration d’une paix garantie sans conditions et d’un sentiment de sécurité chez les différentes nations. Cette sécurité ne sera pas seulement rendue possible par la consécration définitive du statut européen, mais surtout par la réduction des armements à un niveau raisonnable et économiquement tolérable. Un élément essentiel de ce sentiment de sécurité nécessaire est cependant une définition claire de l’emploi et de l’application légitimes de certains armements modernes qui peuvent à tout moment frapper directement le cœur de chaque nation et créer ainsi un sentiment permanent d’insécurité. Dans mes discours précédents au Reichstag, j’ai fait des propositions dans ce sens. Elles ont alors été rejetées – sans doute pour la simple raison qu’elles émanaient de moi.

Je crois cependant que le sentiment de sécurité nationale ne reviendra pas en Europe tant que des accords internationaux clairs et contraignants [15] n’auront pas défini de manière exhaustive dans quelle mesure l’utilisation de certaines armes est autorisée ou interdite.

La Convention de Genève a réussi à interdire, du moins dans les pays civilisés, le meurtre des blessés, les mauvais traitements des prisonniers, la guerre contre les non-combattants, etc., et de même qu’il a été possible d’obtenir progressivement l’observation universelle de ce statut, il faudrait certainement trouver un moyen de réglementer la guerre aérienne, l’emploi des gaz toxiques, des sous-marins, etc., et aussi de définir la contrebande de telle sorte que la guerre perde son caractère terrible de conflit mené contre les femmes et les enfants et contre les non-combattants en général. L’horreur croissante de certaines méthodes de guerre moderne entraînera d’elle-même leur abolition, et elles deviendront ainsi obsolètes.

Dans la guerre contre la Pologne, je me suis efforcé de limiter la guerre aérienne aux objectifs militaires importants ou de ne l’employer que pour combattre la résistance sur un point donné. Mais il doit certainement être possible d’imiter la Croix-Rouge en élaborant une réglementation internationale universellement valable. Ce n’est qu’à cette condition que la paix pourra régner, en particulier sur notre continent densément peuplé, une paix qui, exempte de suspicion et de peur, constituera la seule condition possible d’une véritable prospérité économique. Je ne crois pas qu’il y ait en Europe un seul homme d’Etat responsable qui ne désire pas dans son cœur la prospérité de son peuple. Mais un tel désir ne peut se réaliser que si toutes les nations qui peuplent ce continent décident de travailler ensemble. Contribuer à assurer cette coopération doit être le but de tout homme qui lutte sincèrement pour l’avenir de son propre peuple.

Pour atteindre ce grand objectif, les principales nations de ce continent devront un jour se réunir pour élaborer, accepter et garantir un statut sur une base globale qui leur assurera un sentiment de sécurité, de calme, bref de paix.

Une telle conférence ne pourrait se tenir sans une préparation des plus minutieuses, c’est-à-dire sans une clarification exacte de tous les points en jeu. Il est tout aussi impossible qu’une telle conférence, qui déciderait pour de nombreuses années du sort de ce continent, puisse poursuivre ses délibérations alors que les canons tonnent ou que des armées mobilisées exercent une pression sur elle. Mais comme ces problèmes doivent être résolus tôt ou tard, il serait certainement plus raisonnable de s’attaquer à cette solution avant que des millions d’hommes ne soient envoyés inutilement à la mort et que des milliards de dollars de biens ne soient détruits.

Il est impensable que l’état actuel des choses se poursuive à l’Ouest. Chaque jour exigera bientôt des sacrifices plus grands. Peut-être viendra-t-il un jour où la France commencera à bombarder et à démolir Sarrebruck. L’artillerie allemande ruinera à son tour Mühlhausen. La France ripostera en bombardant Karlsruhe et [16] l’Allemagne à son tour bombardera Strasbourg. Puis l’artillerie française tirera sur Fribourg et les Allemands sur Kolmar ou Schlettstadt. L’artillerie à longue portée sera alors mise en place et des deux côtés la destruction frappera de plus en plus profondément et tout ce qui ne peut être atteint par l’artillerie à longue portée sera détruit par les airs. Et cela sera très intéressant pour certains journalistes internationaux et très profitable pour les fabricants d’avions, d’armes, de munitions, etc., mais effroyable pour les victimes. Et cette bataille de destruction ne se limitera pas à la terre. Non, elle s’étendra bien au-delà de la mer. Aujourd’hui, il n’y a plus d’îles.

“Et les richesses nationales de l’Europe seront dispersées sous forme d’obus, et la vigueur de chaque nation sera sapée sur les champs de bataille. Un jour, cependant, il y aura de nouveau une frontière entre l’Allemagne et la France, mais au lieu de villes florissantes, il y aura des ruines et des cimetières sans fin.”

Le sort de ce plan fut le même que celui de tous les appels précédents lancés par Adolf Hitler au nom de la raison, dans l’intérêt d’une véritable renaissance de l’Europe. Ses ennemis ne lui prêtèrent aucune attention. Cette fois encore, ils ne répondirent pas. Ils restèrent strictement sur la même ligne qu’au début.

Devant cette série de faits historiques, est-il besoin de plus de détails sur la raison pour laquelle ils ont agi ainsi ? Ils avaient créé Versailles, et quand Versailles a menacé de s’effondrer, ils ont voulu la guerre, pour la faire suivre d’un Versailles encore pire. Les reproches qu’ils adressent aujourd’hui à Adolf Hitler et à l’Allemagne se retournent tous contre ceux qui les font et caractérisent leurs actions. Ce sont eux qui perturbent la paix, ce sont eux qui méditent l’oppression par la force d’autres peuples et cherchent à plonger l’Europe dans la dévastation et le désastre. S’il n’en était pas ainsi, il y a longtemps qu’ils auraient saisi la main qui leur était tendue ou du moins auraient fait un geste de sincère volonté de coopérer à un nouvel ordre, et ainsi épargner aux nations « du sang, des larmes et de la sueur » en excès.

L’histoire du monde est le tribunal mondial ; et dans ce cas comme toujours, lorsqu’il rendra sa décision, il prononcera un verdict juste.

Source : What the World Rejected: Hitler’s Peace Offers 1933 – 1939

Voir également :

24 mars 1933 : la déclaration de guerre à l’Allemagne

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Voir également : Comment Hitler a résorbé le chômage et redonné vie à l’économie allemande

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